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Plateforme ouverte du patrimoine

Communs, dépendances et ferme du château

Désignation

Dénomination de l'édifice

Communs ; ferme ; dépendance

Titre courant

Communs, dépendances et ferme du château

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Havernas ; Église (place de l') 6 et 9

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Grand Amiénois

Canton

Domart-en-Ponthieu

Adresse de l'édifice

Église (place de l') 6 et 9

Références cadastrales

1832 B1 253 ; 1993 B1 581, 583, 585, 587, 588

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Écurie ; logement ; remise ; sellerie ; étable à chevaux ; étable à vaches ; colombier ; pressoir à cidre ; pavillon de jardin ; serre ; cour ; mur de clôture ; portail

Nom de l'édifice

Château d'Havernas

Références de l'édifice de conservation

IA80009695

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1899

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Saint-Delis Madeleine Arnault de (?, commanditaire) ; Mons Jean-Baptiste Marie François-Xavier de (commanditaire) ; Brandt Édouard Marie Augustin de (commanditaire) ; Brandt Charles Marie René de (commanditaire)

Description historique

La plupart des bâtiments formant les communs et entourant l'ancienne cour du château figurent sur le plan cadastral de 1832. Construits en pierre de taille, et pour partie en brique et pierre à assises alternées, l'actuel bûcher et le bâtiment des communs pourraient dater de la construction du château, dont ils semblent reprendre l'élévation simple. Un projet de reconstruction des communs par l'architecte A. Hervier, de Vignacourt, en 1869, n'a pas été réalisé. L'emprise de l'étable et de la remise agricole en brique et pierre apparait sur le plan cadastral de 1832, mais ces deux bâtiments ont probablement été reconstruits au milieu du 19e siècle.La matrice des propriétés foncières mentionne une nouvelle construction en 1860, probablement le colombier qui apparaît, avec les précédents bâtiments (à l'exception de l'étable qui n'a pas été dessinée), sur le plan-masse du château, datable vers 1870. Le projet de jardin paysager autour du château, contemporain ou postérieur de peu, représente cet ensemble en perspective cavalière et permet de voir l'aspect de la "maison du jardinier" et de la serre attenante. Ce bâtiment, comme le signale le sous-sol, reprend l'emplacement d'un bâtiment ancien, mais a certainement été reconstruit à cette époque avec la serre.La ferme du château a été construite tardivement au nord de la propriété. Les deux bâtiments construits en bordure de rue (logement et étables) sont une variante du projet établi le 6 décembre 1899 par Paul Delefortrie pour Charles Marie René de Brandt, et non pour Édouard de Brandt comme le mentionne le plan. Ces éléments forment avec un petit colombier original, un ensemble homogène, qui peut être attribué avec une quasi-certitude à l'architecte.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; brique et pierre à assises alternées ; brique

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; toit conique ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

La partie antérieure du parc, qui correspond à l'ancienne cour, est bordée de communs et dépendances. Le bâtiment des communs faisant face au logis est construit en pierre de taille avec un bandeau de brique mouluré sous la corniches à talon droit, et couvert d'un toit d'ardoise à longs pans et croupes ; les élévations intègrent des vestiges d'appareil à assises alternées en brique et pierre. Il conserve des aménagements de son ancienne utilisation (écurie, remise, sellerie, étable à chevaux).Le bûcher, situé à l'ouest du logis, est couvert d'un toit de tuile à longs pans et croupes, soutenu par trois murs en pierre de taille complétée de brique, et quatre poteaux sur le côté ouvert.Dans l'angle nord-est de la cour, l'étable et la remise (agricole ?) en brique, avec bandeaux et clés en pierre de taille, sont également couvertes d'un toit de tuile à longs pans et croupes.L'ancien mur de clôture de la cour, en pierre de taille avec couronnement de brique, subsiste à l'est entre la remise et le logement du jardinier. Ce mur est ouvert en son milieu par un portail à montants de brique menant à l'ancien potager, près duquel s'élève le colombier de plan carré, construit en brique enduite et coiffé d'un toit d'ardoise en pavillon. L'étage de soubassement voûté abrite un cellier, tandis que le premier niveau surélevé est occupé par un pressoir à cidre toujours équipé de son matériel.Le logement du jardinier est construit en brique sur deux niveaux de travées avec comble. Les baies, ainsi que les lucarnes du pan sud, sont cintrées et entourées d'un cadre mouluré. Ce bâtiment est aligné sur une autre partie de l'ancien mur de clôture au sud, et une serre est adossé au premier niveau de la façade méridionale du bâtiment. Le sous-sol en est occupé par la cave d'un bâtiment antérieur, paré d'assises alternées de brique et de pierre et voûté de brique en plein cintre. La ferme est organisée autour des bâtiments en brique couverts d'ardoise qui en marquent l'entrée sur la place de l'Église, à savoir le logement, l'étable et le petit colombier central de forme circulaire, couvert d'un toit conique et bordé de clapiers en partie inférieure. L'exploitation est aujourd'hui complétée de hangars agricoles couverts de tôle et largement ouverte sur la rue de l'Église au nord pour faciliter le passage des engins agricoles. La superstructure maçonnée en brique d'un puits circulaire subsiste au fond de la cour.Enfin, un pavillon est érigé en brique à l'extrémité du parc, à l'angle du mur de clôture du parc sur la route d'Amiens. Couvert d'ardoise en pavillon, il est éclairé par une baie unique.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Les communs et dépendances, bien que de forme et d'époques différentes, constituent un ensemble cohérent avec le château. Les bâtiments de la ferme sont construits sur les plans de Paul Delefortie.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournis Frédéric

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens