En 984, la paroisse Saint-Etienne-de-Frans, dépendait de l'église de Lyon. Cette église conserve les murs nord et sud de la nef primitive. Ces murs présentent à la partie supérieure une reprise de construction du 12e siècle, sur une base plus ancienne, 11e siècle (?). Les étroites baies cintrées à ébrasement intérieur, la travée de choeur, couverte d'une coupole sur trompes, la porte latérale nord et le portail méridional sont autant d'éléments du 12e siècle encore en place. Les vestiges de peintures murales découverts en 1976, dans la travée de choeur, datent de la 2e moitié du 14e siècle. Le chevet de l'église a sans doute été prolongé et doté d'une abside à cinq pans voûtée d'ogives, éclairée de baies à remplage gothique, de la 2e moitié du 15e siècle. C'est aussi de cette même époque que datent les lavabos, l'armoire eucharistique, le portail ouest. Deux panneaux de vitrerie losangée du 16e siècle (?) provenant de deux baies en plein-cintre (h = 48, la = 19) ont été déposées aux archives départementales de Bourg-en-Bresse. La fontaine de dévotion dédiée à saint Etienne pourrait dater du 17e siècle. D'abord chapelle vicariale en 1807, l'église est érigée en succursale par ordonnance du roi Louis-Philippe, le 7 août 1847. Le clocher, détruit en 1793, est reconstruit en 1861 sur des plans et devis dressés par l'architecte lyonnais, Gaspard George, acceptés par délibération du conseil municipal du 23 mars 1861, et exécutés par Hippolyte Faugeron, entrepreneur de Trévoux. En 1884, d'importants travaux de consolidations de la base des murs, ainsi que des réparations de toiture et la pose de 3 tirants dans la nef sont réalisés par l'architecte François Genéty, de Beauregard. C'est de cette même campagne que date le dallage qui conserve des marques de pose (IIII) et de tâcheron (M) et les verrières du choeur et du mur sud de la nef