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Plateforme ouverte du patrimoine

Tube

Identification du bien culturel

N°Inventaire

2007.0.8235.M ; PATSTEC.HCL.RENAUD.0026 ; 30003 (Inventaire Renaud-Tran Minh)

Dénomination

Appellation

tube de Geissler

Précision auteur

Igelshieb, 1815 ; Bonn, 1879 physicien allemand

Période de création

Millésime de création

1845 achevé en

Mesures

L. 19 cm ; H. 2,5 cm ; l. 3,5 cm ; VOLUM. 0,0002

Description

tube : verre ; gaz rare ; pont : sels minéraux ; métal ; anode et cathode : platine ; Ce tube de Geissler est une verrerie en double S jaune reliant deux sphères rouges aux extrémités. Le tube en verre contient un gaz rare dont la pression a été réduite à quelques millimètres de mercure au plus (1/1000e de bar). Deux fils de platine sont soudés dans le verre aux extrémités du tube et servent d'électrodes. Si l'on met en contact les deux fils de platine avec les pôles, par exemple d'une machine de Wimshurst amorcée, le tube est électrisé. Le gaz sous pression est ionisé et présente des parties alternativement brillantes et obscures : c'est l'effet plasma. La lueur qui traverse le tube a une teinte qui varie avec la nature du gaz ; elle semble partir du pôle positif. Le pôle négatif est entouré d'une auréole violacée suivie d'un espace noir. Suivant la forme du tube et la nature du gaz enfermé, l'effet visuel était très différent et les effluves électriques pouvaient être d'une extrême beauté. Dans ce cas précis, le serpentin en S est vert et le serpentin hélicoïdal est rouge.

Contexte historique

Historique

grande série

Utilisation / Destination

Précisions utilisation

Ces divers modèles de tubes à gaz raréfié (1/1000 de bar) permettaient d'obtenir des 'effluves électriques' colorées, entre anode et cathode, à l'origine d'effets artistiques, ce sont les ancêtres des tubes à néon. Un tube est un tube en verre dans lequel un vide plus ou moins poussé a été crée, et qui possède deux électrodes (l'anode et la cathode) au minimum, entre lesquelles un courant électrique passe de façon continue ou intermittente. Ce courant peut être un courant de basse tension (diode, lampe) ou de haute tension: tube à rayons cathodiques, tube à rayons X, kénotrons, soupapes. Les tubes de Geissler ont joué un rôle important, à la fin du XIXe siècle, dans les recherches physico-chimiques concernant les relations entre l'électricité, la matière et l'éther, notamment dans l'étude de la spectroscopie et des rayons cathodiques. Pour être utilisés, ils devaient être reliés à une machine électrostatique de type Wimshurst ou à un générateur de haute tension de type bobine de Ruhmkorff. Au-delà de leur utilisation scientifique, ils ont également connu un véritable succès public, car l'introduction de verre d'uranium ou de gaz différents dans les tubes produisait des effets de couleur et de lumière spectaculaires : les tubes de Geissler firent donc l'objet de démonstrations au théâtre, dans les foires ou dans des soirées privées des sociétés savantes, en les reliant par exemple à un système de roue. Ce tube faisait probablement partie d'un ensemble de radiologie en usage dans un cabinet de radiologie ou à l'hôpital, avant d'être collecté par Albert Renaud.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'établissement public, don manuel, Lyon, musée des hospices civils de Lyon

Date acquisition

20/12/2002

Ancienne appartenance

RENAUD Albert ; ASSOCIATION AMARANTHINE ; Collection Albert Renaud

Ancien dépôt

Hôpital de l'Arbresle (Rhône)

Informations complémentaires

Exposition

Exposition photo à partir du 8 janvier 2013 par Michel BREYSSE, Groupement Hospitalier EST, Responsable Service Audiovisuel et Multimédia, 59, Bd Pinel, 69677 BRON Cedex, Tél. 04.27.85.50.32 ou 39 26 32 DECT

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