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Plateforme ouverte du patrimoine

La Dame à l’ombrelle (titre récent) ; La Femme au parasol (titre ancien)

Identification du bien culturel

N°Inventaire

GR-93-723

Titre

La Dame à l’ombrelle (titre récent) ; La Femme au parasol (titre ancien)

Précision auteur

Nantes 1836 ; Buillon 1902

Genre

masculin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1880-1882

Matériaux - techniques

Mesures

H. 141,5 cm ; l. 53,3 cm ; P. 2 cm ; Vol. 0,0151 ; H. 171,5 cm ; l. 82,6 cm ; P. 6 cm ; Vol. 0,085

Inscriptions

marque

Précisions inscriptions

estampille Winson et Newton, Londres au revers de la toile

Description

peinture de nature huileuse sur toile de lin à trame moyennement serrée et peu épaisse ; lisière montant senestre, bords de tension repliés avec traces d'anciennes fixations ; peinture sur prépration blanche et jutage gris ; châssis structure à clef avec 2 traverses de renfort ; alternance de touches brossées transparentes et matière lisse et couvrante ; dessin préparatoire visible sur les contours du visage ; vernis d'aspect satiné ; oeuvre élargie

Précisions sujet représenté

Le portrait en pied de la jeune Kathleen Newton dit La Dame à l’ombrelle de James Tissot (Londres, vers 1880) est l’un des chefs d’œuvre de ce musée qui présente l'inspiratrice du peintre en tant qu'actrice de son existence immobile. Tout y rappelle la passion sincère de l'artiste pour l’art japonais dont il fut l’un des premiers collectionneurs de son temps : format en calicot, dessin élégant de la jeune femme en idéogramme, lune dans l’ombrelle symbole de la beauté féminine, fleurs rouges du corsage évoquant les plaisirs passés ou à venir, l’ombrelle en papier, la déformation des mains… L’expression mélancolique et énigmatique de cette femme tant aimée de Tissot dit aussi son goût sincère pour la peinture anglaise contemporaine. Enfin, la modernité du peintre est patente dans le fond abstrait sur lequel s’enlève la jeune femme qui permet, comme dans les estampes japonaises, de faire lien avec l’univers dans une approche qui sépare dans le plan du tableau ce qui relève de l'iconographie et ce qui relève du geste philosophique. Madame Kathleen Ashburnham Kelly Newton (1854-1882), amante du peintre, se présente également comme une allégorie de l'été et comme une femme aimée sacralisée par un nimbe.

Contexte historique

Historique

modification du format : oeuvre élargie

Lieu de création/utilisation

Londres (lieu de création)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, don manuel, Gray, musée Baron Martin

Date acquisition

janvier 1905

Ancienne appartenance

Ancienne collection Edmond Pigalle : achat lors de la vente de l'atelier James Tissot, Hôtel Drouot, jeudi 9 et vendredi 10 juillet 1903, n°13 ; collection du préfet Edmond Pigalle, petit-fils du baron Martin, ancien propriétaire du château de Gray

Informations complémentaires

Bibliographie

James Tissot, Londres, Krystyna Matyjaszkiewicz, Phaidon Press et Barbican Art Gallery, 1984. Seductive surfaces. The art of Tissot, The Paul Mellon Centre for Studies in British Art, Yale University Press, New Haven and London, 6, 1999 James Tissot et ses maîtres, sous la direction de Cyrille Sciama, Musée des Beaux-Arts de Nantes, Paris, Somogy Editions d’art, 2005 David Mackay, A life in cities, Edinburgh, The Royal Incorporation of Architects in Scotland, 2009, p. 28-30 ;

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