1429 ; - n° 1707 (Registre B)
Versailles, le musée Lambinet ; Musée Lambinet, la façade sur le jardin (titre ancien) ; Le musée Lambinet, la façade sur le jardin par un crépuscule d'automne (titre ancien)
Port-Louis (Ile Maurice), 1862 ; Paris, 1939
masculin
France
1937
H. 93,4 cm, l. 80,5 cm, P. 5 cm (avec cadre) cadre en bois doré, style imitation Louis XIV, le décor est en plâtre ; H. 73 cm, l. 60,5 cm (sans cadre)
signé
Etiquette imprimée ; "Le Sidaner" (En bas à gauche) ; "M4 / Musée / Lambinet / Versailles" (Au dos sur le cadre, En haut à droite) ; Transport "ANDRÉ CHENUE S.A." (Au dos sur le cadre, en bas à gauche) ; "TOILES & COULEURS FINES / [illisible] / MORIN & [illisible] / Rue Lepic [illisible]" (Au dos, sur le chassis, au centre) ; "16659 / 7913" (Au dos, sur le chassis, au centre) ; "959[9?]" (Au dos, sur le chassis, au centre)
Artiste postimpressionniste de l'École des peintres d'Étaples, Henri le Sidaner séjourne fréquemment à Versailles à partir de 1904. Il y acquiert un appartement au 27, rue des Réservoirs situé à proximité du château, ainsi qu'un atelier au 110, boulevard de la Reine. À la fin de sa vie, son style devient plus intimiste et nostalgique, comme en témoigne cette vue de la façade du musée Lambinet baignant dans une atmosphère automnale crépusculaire. L'artiste a su saisir, deux ans avant sa mort, le charme du musée. Il se sert de la table, déplacée depuis, pour asseoir sa composition. La façade du XVIIIe siècle, construite pour Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur des bâtiments du roi, est volontairement coupée, créant ainsi un espace clos, sans ciel. Le choix de l'automne, du crépuscule, la lumière venant de la porte-fenêtre, éclairée, contribuent à suggérer une impression nostalgique de ce bâtiment. Le musée Lambinet conserve un ensemble de cinq toiles de l'artiste dans ces collections.
L'artiste a su saisir, deux ans avant sa mort le charme du musée. Il se sert de la table, récemment déplacée pour centrer sa composition. La façade du XVIIIe s, construite par Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur des bâtiments du roi, est volontairement coupée, créant ainsi un espace clos, sans ciel. Le choix de l'automne, du crépuscule, la lumière venant de la porte-fenêtre, éclairée, contribuent à suggérer une impression nostalgique d'un endroit de Versailles, alors peu connu
1937
Un dessin préparatoire est conservé par la famille du peintre (Y. Farinaux, n° 1275)
propriété de la commune, don manuel, Versailles, musée Lambinet
1939 acquis
Collection de l'artiste : Le Sidaner Henri (1862 - 1939) (1939)
"Le Sidaner", Musées > Paris, galerie Charpentier (1939/02/20 - 1939/03/05) ; "Rétrospective Henri Le Sidaner (1862-1939)", Musées > Paris, Palais Galliera (1948/04) ; "Henri Le Sidaner", Musées > Paris, musée Marmottan (1989/05/03 - 1989/07/16) ; "Versailles vu par les peintres : de Demachy à Lévy-Dhurmer", Versailles > Musée Lambinet (1992/04/02 - 1992/07/12) ; "Versailles au XXe siècle, muse des artistes", Versailles > Musée Lambinet (2020/09/19 - 2020/11/29)
Farinaux Yann. Le Sidaner : l’œuvre peint, l’œuvre gravé, 1989. Éditions André Sauret, (p. 282, n° 774) ; Gendre Catherine. Musée Lambinet Versailles, Guide, 1991. (p. 41) ; Gendre Catherine. Versailles vu par les peintres : de Demachy à Lévy-Dhurmer, 1992. musée Lambinet, ville de Versailles, (p. 216-217) ; Gendre Catherine. Musée Lambinet Versailles, 1997. Versailles, (p. 37, n° 50) ; Gendre Catherine. Peintures du musée Lambinet à Versailles, 2005. Somogy éditions, (p. 88, n° 340) ; Maisonneuve Émilie, Bellando Charlotte. Musée Lambinet Guide des collections, 2022. Silvana Editoriale, (p. 200-201, fig. 79)