D.2000.2.1
Gisant de chevalier dit de Curton
Longueur en cm 217 ; Largeur en cm 59.5 ; Hauteur en cm 42 ; Poids en kg 600
Au XIIe siècle, on assiste à un regain d'intérêt pour l'effigie funéraire, qui traduit un besoin des mortels d'affirmer leur identité par delà la mort. Vestiges archéologiques souvent impressionnants, les gisants figurent en relief des personnages défunts, étendus sur les couvercles des tombeaux, dans une attitude empreinte de sérénité, dans l'attente de la résurrection. Ainsi le gisant du chevalier au lion couronné, retrouvé sous un nymphée dans le parc du château Tustal à Sadirac, rappelle le souvenir d'un chevalier dans une tenue caractéristique du XIIIe siècle : cotte d'armes passée par dessus une cotte de mailles à capuchon, terminée par des gantelets et des chausses. Eperon, ceintures, épée , écu armorié complètent cet équipement. Le lion rampant couronné de l'écu rappelle les armes que l'abbé Barrau de Curton avait fait graver en 1295 sur les piliers du cloître et du réfectoire de l'abbaye de La Sauve-Majeure ainsi que celles représentées sur l'écartelé de la baronnie de Curton. Un sépulcre de l'illustre famille de Curton ayant été mentionné au début du XIVe siècle, il est légitime de penser qu'il s'agit bien du gisant ayant recouvert ce tombeau situé dans la chapelle Saint-Jacques de l'église abbatiale.
d'Armaillac
France, Gironde (lieu de création)
La-Sauve-Majeure
propriété privée, mode d'acquisition inconnu
2000 entrée matérielle
Collection privée, d'Armaillé Henri, (Gisant de chevalier de la famille de Curton.)
Bordeaux, musée d'Aquitaine
2000
Vie et mort d'un chevalier : 2001, Bordeaux Gratia Dei : 2003, Québec Gratia Dei, Bordeaux, musée d'Aquitaine, juin 2005,
Le gisant du chevalier au lion couronné,