Il s'agit de l'ancienne toile du retable majeur, l'église étant sous le vocable Notre-Dame de l'Assomption. D'après Louis Régnier, en 1863 elle se trouvait encore dans le choeur. L'abbé Amaury y voyait une copie de Jouvenet. Régnier trouve en effet une analogie avec L'Assomption de ce peintre, dans l'église de Montérollier (Seine-Maritime) peinte en 1713, mais on y observe quelques différences dans le groupe des apôtres et les dimensions. Il s'agit plutôt d'une copie inversée et légèrement interprétée d'après L'Assomption de Laurent de la Hyre (Paris, 1606-1656), huile sur toile signé et datée peinte en 1635 pour l'église du couvent des Capucins de la rue Saint-Honoré à Paris, musée du Louvre (Inv. MI 317, dimensions : h = 425, la = 368).