tableau : La mort de Madeleine de Saint-Joseph

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : La mort de Madeleine de Saint-Joseph

Localisation

Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Pontoise ; monastère du Carmel

N° INSEE de la commune au moment de la protection

95500

Nom de l'édifice

Monastère du Carmel

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile

Description de l'iconographie

Au premier plan, dans sa cellule ou dans l'infirmerie éclairée par une fenêtre, Mère Madeleine de Saint Joseph est couchée sur son lit de mort. Elle est assistée par la communauté des carmélites, toutes représentées les mains jointes en prière, deux debout, les autres agenouillées. Au plus près de la prieure, un prêtre tenant une croix lui donne les derniers sacrements (le Père Guillaume Gibieuf, oratorien, alors l'un des trois supérieurs généraux en fonction). Dans la moitié supérieure de la composition sont réunis sur une bande de nuées plusieurs saints (sainte Thérèse d'Avila, saint Joseph, saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste...) qui sont précédés par la Vierge Marie couronnée et Jésus. A droite, faisant l'intermédiaire entre la partie céleste et la scène proprement dite, le cardinal de Bérulle accueille cette assemblée divine. Tout en haut dans d'autres nuages apparaissent plusieurs groupes d'anges et la colombe du Saint Esprit.

Dimensions normalisées

H = 39 ; la = 48

Lieu de provenance

Lieu de provenance : Île-de-France, 92, Clamart, carmel

Siècle de création

17e siècle

Description historique

Provient du carmel de Clamart, dissous en 2011 (tous les objets en provenant ont été transférés au carmel de Pontoise à la fin de l’année 2010, pour des raisons de conservation). Cette modeste peinture pour ce qui est du style, est un témoin précieux pour son intérêt historique, narratif et symbolique. On y observe aussi le volontaire contraste entre le rendu très austère presque maladroit des religieuses et la beauté des attitudes, des physionomies et des coloris vifs et chatoyants des personnages célestes. Ce tableau est une adaptation de compositions antérieures. Tout d'abord L'Agonie de sainte Thérèse d'Avila publiée la première fois à Anvers en 1613 dans le recueil de l'une des 25 eaux fortes de sa Vie. Puis d'autres peintures : un tableau de la Mort de sainte Thérèse (Chazal) et peut-être aussi un tableau conservé au Carmel de Pontoise, Le Père Duval administrant l'extrême-onction à la Bienheureuse soeur Marie de l'Incarnation (C. Roy).

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

2015/10/27 : classé au titre objet

Précisions sur la protection

Commission nationale des monuments historiques en date du 21/10/2014. Arrêté absent des fonds de la MPP.

Observations

07/11/2013 : commission départementale des objets mobiliers ; 17/01/2014 : inscrit au titre objet.

Référence(s) de publication(s)

A. Collaert, C. Galle, Vita B. Virginis a Jesu, Anvers, 1613 (rééd. 1630, pl. n° 24) ; Gilles Chazal, L'Art du XVIIe siècle dans les Carmels de France, cat. exp., Paris, Musée du Petit Palais, 1982, p.59, n°19 et p.83, n°38 ; Clotilde Roy (ouvr. coll.), Les collections du Carmel de Pontoise, cat. exp., Paris, Créaphis, 2004, p.52, n°11

Sources d'archives et bases de données de référence

Notice descriptive de Christian Olivereau (conservateur des antiquités et objets d'art du Val-d'Oise, 2013)

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel