Tableau
Tableau : Sommeil de l'Enfant Jésus
Île-de-France ; Essonne (91) ; Janvry ; église Notre-Dame-du-Mont-Carmel
91319
Dourdan
Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel
Dans la chapelle des fonts baptismaux de l'église.
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Vierge à l'Enfant
Beauté et chatoyance des drapés, précision de certains détails (mouvements délicats des cheveux de la Vierge). Le copiste s'est éloigné de l'oeuvre originale en ne reprenant pas les figures d'anges ni les nuées de l'arrière-plan, ce qui renforce la place centrale accordée au couple mère-enfant et de ce fait, le sentiment d'intimité et la relation quasi naturelle et humaine entre une mère et son enfant, dégagée de tout contexte divin. Le nimbe doré confère une atmosphère douce à l'oeuvre, épousant les coloris de la chevelure et du voile de la Vierge, dans une toile où l'opposition des tons froids (manteau bleu de la Vierge) et des tons chauds (rouge) laisse transparaître une sorte de contraste entre la sérénité et l'abandon des personnages (gestuelle des mains) et la valeur symbolique de cette iconographie.
H = 65 ; la = 80
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2004 (Atelier du temps passé, Paris) : cette restauration a rendu à l'oeuvre toute sa lisibilité et son harmonie chromatique, son éclat original, après allègement et régénération du vernis et restauration du support.
Salvi Giovanni battista, dit : Il Sassoferrato (d'après, peintre)
Copie
17e siècle ; 18e siècle
L'iconographie de la Vierge à l'Enfant traduit le culte marial dans ce qu'il a de plus sentimental et de moins dogmatique, notamment avec ce type de Vierge de tendresse, où la mère et l'enfant apparaissent unis par un authentique lien d'amour - à la différence des Vierges de majesté, qui tout en étant appariés avec l'Enfant Jésus également, donnent une image beaucoup plus figée et symbolique de cette relation. La représentation de cette iconographie offre donc une variété beaucoup plus grande que les autres types illustrant le culte marial et les épisodes de la vie de la Vierge, dont le cycle a été de facto calquée sur celui du Christ. La copie du tableau d'Il Sassoferrato (1609-1685) est quasiment parfaite pour la physionomie de la Vierge, plus maladroite dans la représentation de l'Enfant Jésus, dont la position dans les bras de sa mère est moins réaliste. Après restauration, l'oeuvre a retrouvé sa finesse originale d'exécution, la netteté des traits et s'est vu restituer la totalité des figures. Restauration en 2004 ; réinstallation dans l'église en 2006-2007 après avoir été conservé quelque temps à la mairie.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2008/04/09 : inscrit au titre objet
Commission départementale des objets mobiliers : 10/12/2007.
Documentation de la conservation des antiquités et objets d'art de l'Essonne : dossier de récolement ; archives départementales de l'Essonne (sous-série 8V : inventaire des biens mobiliers en 1906)
Dossier individuel