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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinepeintures monumentales de la chapelle Saint-Martial et des combles
peintures monumentales de la chapelle Saint-Martial et des combles






Référence de la notice
PM87000683
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
20 septembre 2002
Date de dernière modification de la notice
26 septembre 2025
Rédacteur de la notice
Thévenot Géraldine ; Dufey Fabienne
Mentions légales
(c) Monuments historiques
Désignation
Titre figurant dans l'arrêté ou l'étude
peintures monumentales de la chapelle Saint-Martial et des combles
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'objet
peinture monumentale
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Saint-Junien ; collégiale Saint-Junien
Milieu d'implémentation (Inventaire)
en ville
Canton
Saint-Junien
Code INSEE de la commune
87154
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Limousin
Emplacement de l'œuvre dans l'édifice
chapelle Saint-Martial (dite 'crypte') au rez-de-chaussée : mur sud, autres murs et voûtes ; combles : murs est, ouest et sud
Description
Domaine
Peinture
Catégorie technique
peinture murale
Matériaux et techniques d'intervention
enduit (support) : peint, rouge, jaune, bleu, vert, blanc, noir
Description matérielle
La chapelle Saint-Martial, au rez-de-chaussée, fut construite en 1223 par le prévôt Gérald de Montecuculli. Au-dessus existait un premier étage, qui servit selon les époques soit de salle de réunion, soit d'archives ou de trésor ; il fut arasé en 1906, laissant place à une charpente et une toiture : seuls quelques vestiges de peintures, tronqués dans leur partie haute, sont encore en place dans les actuels combles, au sud et à l'ouest.
Indexation iconographique
figures (évêque, martyre), ornement à forme géométrique ; cycle narratif : saint Martial ; ornement à forme architecturale
Description de l'iconographie
Le décor dans les combles s'organise en deux registres. Au registre inférieur des éléments ornementaux : un décor de cercles, soit sur fond blanc, soit sur fond jaune, qui renfermaient peut-être en leur centre un motif ; et un décor de quatre-feuilles, au centre duquel est placé un écu, qui n'a pas reçu d'armoiries. La porte d'accès est soulignée par une archivolte peinte de dents de scie ; cette ornementation qui couvre en partie un personnage dut être ajoutée dans un 2e temps. Au registre supérieur, une suite de personnages dont il ne reste que des pieds et des bas de robes. Seul un évêque apparaît presqu'entièrement, sur le mur sud près de la porte ; la majeure partie de son visage est détruite, à l'exception de quelques boucles dorées de ses cheveux. Des scènes de martyres étaient également représentées : sur le mur sud deux pieds sont liés sur une sorte de tronc d'arbre ; sur le mur ouest une roue dans laquelle semblent pris plusieurs personnages. La gamme chromatique est composée en majorité de jaune et de rouge, mais un très beau vert a servi de fond aux scènes, ce qui leur donne beaucoup de préciosité.£Au rez-de-chaussée, sur le mur sud de la chapelle, deux registres incomplets illustrent des épisodes de la légende de saint Martial. Le choix de cette iconographie peu courante s'explique par la destination du lieu : la chapelle conserva les reliques du saint évangélisateur de l'Aquitaine, transférées de l'abbaye Saint-Martial de Limoges à la collégiale ; d'après les textes, des cérémonies et des processions y étaient organisées. Au registre supérieur : après la résurrection d'Alpinien grâce au bâton donné par saint Pierre à Martial lors de son départ de Rome, le saint et ses disciples Alpinien et Austriclinien arrivent devant une ville qui pourrait être Toulx-Sainte-C- roix ou Limoges. Au registre inférieur : des religieux portent une châsse contenant les reliques de saint Martial, sous laquelle passent des pèlerins, alors que sur le côté droit un groupe d'estropiés tend les bras, dans l'espoir d'obtenir une guérison miraculeuse.£Le reste de la chapelle est décoré d'un faux appareil de trois tonalités en camaïeu : le rouge, le jaune, le vert-bleu, couvrant la totalité des murs et voûtes.
Dimensions normalisées (en cm)
dimensions non prises.
État de conservation
oeuvre menacée ; oeuvre restaurée
Précision sur l'état de conservation
Les peintures dans les combles, qui n'ont jamais fait l'objet de restaurati- on, sont abîmées régulièrement aujourd'hui encore par des infiltrations d'eau et l'humidité du local. La légende de saint Martial, très abîmée lors de sa découverte, a été restaurée en 1954 par Gaston Chauffrey, et en 1986 par la société ARCOA : ses tonalités ont beaucoup changé. Le décor de faux appareil a été traité en 1986 par la société ARCOA : en mauvais état, il bénéficia d'une restauration assez poussée afin de rendre visible l'éclat des couleurs.
Date de l'enquête ou du récolement
1997
Historique
Siècle de création (partie de siècle ou époque)
Description historique
Ces peintures murales ont été découvertes en 1931. L'examen stylistique incite à dater les peintures des combles de la deuxième moitié du 13e siècle, dans une phase antérieure à la réalisation de la légende de saint Martial au rez-de-chaussée. Cette dernière peut être datée de la fin du 13e siècle (contexte historique) ou de la première moitié du 14e siècle (indices stylistiques). Le décor de faux appareil dut être appliqué au début du 16e siècle, recouvrant alors un autre décor de faux appareils blancs à simple lit et doubles joints rouges probablement du 15e siècle. Le Centre de recherche des Monuments historiques conserve des relevés de la légende de saint Martial, réalisés en 1931 et en 1954.
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Typologie de la protection
classé au titre immeuble
Date et typologie de la protection
1840 : classé au titre immeuble
Précision sur la protection
Liste de 1840, immeuble par destination.
Observations
Protection non informatisée en 1993.
Références documentaires
Cadre de l'étude
Type de dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Sources complémentaires
Publications
Eric Sparhubert. 'Un exemple de programme architectural à l'époque des conciles de Latran III et IV : l'allongement du chevet de la collégiale de Saint-Junien (Haute-Vienne) '. Dans : 'Cinquantes années d'études médiévales. A la confluence de nos disciplines'. Actes du colloque organisé à l'occasion du Cinquantenaire du CESCM à Poitiers, 1er-4 septembre 2003. Poitiers : Centre d'Etudes supérieures de Civilisation médiévale, p. 255-256.
Photographies liées au dossier de protection
SRI (93870941XA, 85871207ZA, 93870942XA, 93870939VA, 93870940XA)

Référence de la notice
PM87000683
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
20 septembre 2002
Date de dernière modification de la notice
26 septembre 2025
Rédacteur de la notice
Thévenot Géraldine ; Dufey Fabienne
Mentions légales
(c) Monuments historiques
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