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verrière historiée : la Mort et le Couronnement de la Vierge (baie 2)

Monuments historiques

verrière

verrière historiée

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; église paroissiale Saint-Pierre-du-Queyroix

en ville

Limoges

87085

Anciennement région de : Limousin

chevet (baie 2)

Vitrail

vitrail

verre transparent : grisaille sur verre ; plomb (réseau)

Cette grande verrière dessine un arc brisé.

mort de la Vierge ; couronnement de la Vierge

La verrière est divisée en deux registres décoratifs à sujets mariaux : la mort de la Vierge en bas et son couronnement au-dessus. La mort de la Vierge : dans une belle architecture qui mêle des arcades gothiques à des éléments nettement renaissants, la Vierge est allongée sur un lit à courtines de velours rouge broché d'or, au baldaquin doré auquel sont suspendus des rideaux verts. Pâle, elle est enveloppée dans une draperie d'un bleu intense, les mains posées sur la poitrine. A son chevet se tient saint Jean, portant dans la main droite un cierge et une palme et tenant la main gauche de la Vierge de son autre main. A sa gauche, saint Pierre porte une goupillon et parcourt un livre de prières, en compagnie d'un apôtre qui tient un seau à eau bénite doré. Au pied du lit, un autre disciple anime de son souffle les charbons de l'encensoir que lui tend un compagnon. Debout, agenouillés ou assis, les apôtres prient ou méditent sur les livres saints. A genoux, un livre ouvert à la main, l'un d'eux désigne du doigt un passage du livre à un disciple drapé dans un manteau vert et assis sur un coussin pourpre à glands et lacets dorés. Le couronnement de la Vierge : au centre de la composition, les bras croisés sur la poitrine, la Vierge est couronnée à la fois par le Père et le Fils. Assis sur un immense trône architecturé, tous deux ont des figures similaires. A droite, Dieu le Père est drapé dans une robe verte sous un manteau rouge bordé d'un orfroi, retenu sur la poitrine par une agrafe figurant les Tables de la Loi. Il tient dans la main gauche un globe, comme son Fils, vêtu du même manteau rouge. Entre eux, la colombe du saint Esprit éclaire la scène de rayons dorés. Des anges musiciens célèbrent le triomphe de Marie par un concert céleste. Très jeune, la Vierge est agenouillée sur un riche carrelage.

dimensions non prises.

oeuvre restaurée

Oeuvre largement restaurée par Oudinot en 1860. Restauration entamée par l'Atelier du vitrail en 2002.

1984

inscription concernant une restauration ; date

Inscription et date dans un cartouche à la base de la verrière (dans un encadrement décoratif) : VITRALIS FENESTRA CONFECTA/ANNO MILLESIMO QVINGENTESIMO DECIMO/A N. PENICAVD/ET RESTITVTA/ANNO MILLESIMO OCTINGENTESIMO SEXAGESIMO/AB EVG. OVDINOT.

1er quart 16e siècle ; 3e quart 19e siècle

1510 ; 1860

Limousin, 87, Limoges

Pénicaud Jean I (?, peintre-verrier) ; Oudinot Eugène-Stanislas (peintre-verrier, restaurateur)

Cette verrière est traditionnellement attribuée à un membre de l'importante dynastie des Pénicaud, émailleurs limougeauds, et daterait de 1510 : elle ne peut donc pas être attribuée à Pierre Pénicaud, encore vivant en 1590, mais pourrait être attribuée à Jean I Pénicaud. Elle a été restaurée en 1860 par Eugène-Stanislas Oudinot, peintre-verrier à Paris.

propriété de la commune

classé au titre objet

1894/06/29 : classé au titre objet

dossier individuel

1998

SRI (84871658ZA, 04870153XA, 04870154XA, 04870155XA, 04870156XA, 04870157XA, 04870158XA, 04870159XA, 04870160XA, 04870161XA, 04870162XA, 04870163XA, 04870164XA, 04870165XA, 04870166XA, 04870167XA, 04870168XA, 04870169XA, 04870170XA, 04870171XA, 04870172XA, 04870173XA, 04870174XA, 04870175XA, 04870176XA, 04870177XA, 04870178XA, 04870179XA)