Tableau
Tableau : Sainte Elisabeth de Hongrie
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Neauphle-le-Château ; église Saint-Nicolas
78442
Aubergenville
Église Saint-Nicolas
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Tableau avec cadre en bois doré.
Sainte Elisabeth de Hongrie ; montagne : château
Sainte Elisabeth, fille du roi André II de Hongrie, convertie à la foi franciscaine après la mort de son époux, se consacra aux malades et aux pauvres. Les roses que la sainte porte dans les plis de son tablier font référence à un épisode très populaire de sa vie charitable : ayant dérobé des aliments pour les donner aux pauvres, elle voit ceux-ci se transformer en rose rouges et blanches au moment où son beau-frère la surprend. La scène se déroule dans un paysage montagneux, devant un château médiéval évoquant le château de la Wartburg où la sainte fut élevée.
Signature ; date
Signature et date : C-L. 1850.
3e quart 19e siècle
1850
Claudius Lavergne (1814-1887), peintre lyonnais, est un élève d'Ingres. Proche de Lacordaire et de Montalembert, il contribue largement au renouveau de la peinture religieuse dans le goût des préraphaélites. Portraitiste dans sa jeunesse, il se consacre ensuite à des compositions religieuses, d'abord dans la peinture et le grand décor, puis, à partir de 1853, dans le vitrail en installant un atelier de peintre-verrier. On connaît une étude du visage de sainte Elisabeth, datée de 1844, réalisée pour le tableau Elisabeth de Hongrie Miracle des Roses présenté au Salon de 1845 sous le n°254. Celle-ci est très proche du visage de la sainte de Neauphle. Ce tableau de Neauphle pourrait alors être une réplique de celui du Salon, réalisée pour un commanditaire encore inconnu. Il s'agit d'un don d'une paroissienne. La toile semble former un ensemble avec celle de saint Jean-Baptiste (PM78002106) : on retrouve la même gamme claire des coloris, le fonds de paysage montagneux, et le dépouillement des figures.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2001/11/19 : inscrit au titre objet
Arrêté n°DAE01086.
Fiche CAOA manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers des Yvelines, archives départementales, janvier 2017, n°594.
Dossier individuel