L'intérêt principal de cet objet réside dans le lien établi entre Géricault, Féricy, et la réalisation du modèle peint qui servit à la confection de cette bannière. Cette relation est encore à étudier, et demeure sujette à débat. Cette bannière, longtemps connue seulement par des mentions (notamment du fait de l'existence d'une toile attribuée à Géricault, qui en serait l'étape préliminaire), a été redécouverte en juin 2004 dans les placards de la sacristie de l'église de Féricy. Dans son article (Un tableau attribué à Géricault",dans Objets d'art... Quelle histoire !), Bruno Chenique, spécialiste du peintre, mentionne une lettre du 17 octobre 1819 de René Castel (ancien maître de Géricault) : "J'ai passé un moment chez Auguste (Brunet) où Jéricault me fait une esquisse de sainte Osmanne et de sa prolifique fontaine ; esquisse qui se changera en bannière peinte sous les doigts de l'incomparable". "L'incomparable" serait la fille de Castel, chez qui l'artiste se serait retiré quelque temps.