Stèle
Stèle funéraire
Stèle funéraire
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Annecy ; musée, château d'Annecy
74010
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Annecy-Nord-Ouest
Musée, château d'Annecy
Cour de l'Hôtel de Ville
Taille de pierre
Pierre
Stèle de calcaire moulurée avec fronton triangulaire mouluré et décoré d'un croissant de lune. Le fronton de la stèle est orné d'un croissant de lune. Stèle funéraire massive à fronton triangulaire pourvue de 2 oreilles arrondies (l'une a été brisée). Elle est fendue obliquement ; l'un des 2 blocs a été retaillé. Restauration au plâtre. Épitaphe gravée sur cinq lignes dans un cadre mouluré. Mise en page assez peu réussie. Lettres assez profondément gravées et irrégulières. Ponctuation par points triangulaires à la ligne 4. La ligne 1 est gravée dans le fronton. Les lignes 2-4 dans un cadre mouluré. La ligne 5 en dessous du cadre.
H = 75 ; la = 78 ; pr = 25
Inscription (latin, partiellement illisible)
Transcription : D M / IVLIAE / OPTATA / M.IVLMARC / NVS PAT. Translitération : D(is) M(anibus)/Iuliae/Optata[e]/M(arcus) Iul(ius) Marc[ia]-/nus, pat[er]. (A la ligne 2, seule subsiste une toute petite partie de la première lettre. A la ligne 3, il ne reste qu'une toute petite partie du P. A la ligne 4, le M et le A ont été vus nettement par Ch. Marteaux. A la ligne 5, on voit seulement la haste verticale du T.). Traduction : Aux dieux Mânes de Iulia Optata, Marcus Iulius Marcianus, son père.
Gallo-romain
Découverte en 1906 lors de la démolition de la chapelle Saint-Bernardin à Menthon-Saint-Bernard. Stèle funéraire élevée par Marcus Iulius Marcianus en mémoire de sa fille Julia Optata avec une épitaphe invoquant les dieux Mânes. Le fronton de la stèle est orné d'un croissant de lune qui était sans doute un symbole exprimant l'espoir d'une survie dans l'au-delà céleste et l'attente d'une immortalité astrale, sans pour autant situer dans la lune le séjour des morts. Marcus Julius Marcianus est connu par 2 inscriptions de Genève datées du 1er siècle. Il aurait perdu sa fille Optata à Menthon soit qu'il y possédât une propriété soit qu'il l'y eût conduite pour bénéficier des bienfaits des bains de Menthon réputés pour guérir. C'est peut-être le même homme qui se retrouve sur deux inscriptions de Genève (Hirschfeld, 1888, n° 2621 et 2625).
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1935/12/05 : classé au titre objet
Revue savoisienne, 1906 Revue savoisienne : 1906. Notes : p. 136. Espérandieu, E., Revue Epigraphique, 1906-1907. Notes : p. 194, n° 1667. Emile Espérandieu, Inscriptions latines de Gaule (narbonnaise), 1929 Inscriptions latines de Gaule (narbonnaise). Notes : n° 353. Annesci, 1984 Le vicus gallo-romain de Boutae et ses terroirs. vol. 1, Le Vicus gallo-romain de Boutae (Les Fins d'Annecy). Notes : p. 242 et p. 248, fig. 52. Bernard Rémy, Inscriptions latines de Haute-Savoie, 1995 Inscriptions latines de Haute-Savoie. Notes : p. 100, n° 74, ill. p. 100.
Dossier individuel