calice, patène

Désignation

Dénomination de l'objet

Calice ; patène

Titre courant

Calice, patène

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Clermont-Ferrand ; cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption

N° INSEE de la commune au moment de la protection

63113

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Auvergne

Nom de l'édifice

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Trésor

Description

Catégorie technique

Orfèvrerie

Matériaux et techniques d'interventions

Argent : repoussé, gravé, ciselé

Description de l'iconographie

Décor ciselé qui emprunte encore au vocabulaire rocaille, agrafes, coquilles asymétriques, traduit désormais par l'entrelacs du noeud et des glyphes en obliques du pied, l'apport du courant néoclassique. La patène qui accompagne le calice porte en son centre le trigramme crucifère IHS ciselé et gravé en lettres fleuronnées.

Dimensions normalisées

H = 30 ; d = 16,8

Inscription

Précisions sur l'inscription

Inscription gravée su rle bord extérieur du pied : 'Antoine Delarbre curé de la cathédrale 1779'.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Chapel Pierre II (orfèvre)

Siècle de création

3e quart 18e siècle

Année de création

1756 ; 1779

Description historique

Exécuté vers 1760. Pierre II Chappel (1727-1777) reçu maître orfèvre en 1752. Il s'agit de l'une des plus belles pièces de l'orfèvrerie religieuse de la deuxième moitié du 18e siècle présentes à la cathédrale avant la Révolution. Ce goût stylistique nouveau dit 'à l'antique' présent dans les arts décoratifs civils, est révélé aux orfèvres par la diffusion de modèles gravés, se retrouve également dans l'orfèvrerie religieuse à partir des années 1755-1760. L'inscription gravée sur le pied atteste l'appartenance de ce vase sacré à l'abbé Antoine Delarbre (1724-1807) curé et vicaire perpétuel de la paroisse Sainte-Croix de la cathédrale. Il le reçut pour son ordination en 1756 et le fit graver à la date de sa nomination à la cure de la cathédrale, en avril 1779. Docteur en médecine, puis diacre, Antoine Delarbre fut ordonné prêtre par Mgr de la Garlaye le 3 avril 1756, pourvu d'un canocicat au chapitre de Saint-Genès de Clermont la même année et curé de Royat en 1765. Le 5 avril 1779 il fut nommé 'à la cure ou chapellenie de Sainte-Croix de la cathédrale de Clermont' et mis en possession, 'en surplis, pendant none, à l'autel de Sainte-Croix, dans la cathédrale, par Jean-Jacques Rochette, chantre et chanoine, qui lui assigne sa place, au choeur, dans les stalles hautes, à droite, après les semi prébendés'. Homme d'aglise mais aussi homme de sciences, humaniste et fin lettré, Antoine Delarbre fut fait membre de plusieurs académies et sociétés savantes. passionné d'histoire naturelle et de botanique qu'il avait étudié à Paris avec Bernard de Jussieu, il créa dès 1781 un jardin des plantes à Clermont-Ferrand, ancêtre de l'actuel jardin Lecoq. Il fut l'auteur de nombreux mémoires scientifiques et publia en 1796 la 'Flore d'Auvergne ou Recueil des plantes de cette ci-devant Province'. Lorsque éclaté la Révolution, l'abbé Delarbre resta fidèle à son évêque, Mgr de Bonal. refusant de prêter serment à la Constitution, il fut enfermé comme prêtre réfractaire, dès 1792, dans l'ancien couvent des bénédictines puis au petit séminaire, devenu maison de réclusion sous la Terreur. Il fut établi en 1803 curé de l'église cathédrale de Clermont après le Concordat et maintenu jusqu'à sa mort (Christine Labeille).