Tableau ; cadre
Tableau et son cadre : Jeanne d'Arc terrassant le dragon
Normandie ; Manche (50) ; Isigny-le-Buat ; église Saint-Pierre
50256
Isigny-le-Buat
Le Mesnil-Thébault
Église Saint-Pierre
Bras nord du transept
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Sainte Jeanne d'Arc ; dragon ; cheval
Tableau figurant Jeanne d'Arc à cheval, vêtue d'une armure et terrassant un énorme dragon, symbole de l'Anglais, ennemi d'alors.
H = 161, la = 115 (avec cadre) ; h = 138, la = 93,5 (sans cadre)
Inscription, signature et date (dans l'angle inférieur droit) : à monsieur l'abbé masseron - HOMMAGE RESPECTUEUX - Gérard-Paul COCHET - Juillet 1911.
1er quart 20e siècle
1911
Tableau peint par Gérard-Paul Cochet (Avranches 1888 - Paris 1969), peintre illustrateur et graveur associé au mouvement postimpressionniste. Expose à Paris à partir de 1921. Nommé peintre de la marine en 1925. Réalise des décors pour le théâtre et l'Opéra comique, illustre des ouvrages, conçoit des décors muraux pour de nombreux lieux publics. Tableaux présents dans de nombreux musées. Sa famille possédait une maison de famille au Mesnil-Thébault. Sur le plan iconographique cette oeuvre s'insère dans un contexte particulier qui est celui du patriotisme d'essence religieuse de la fin du 19e siècle, début 20e siècle. La figure de Jeanne d'Arc est reprise par de nombreux auteurs pour illustrer ou cristalliser des messages religieux, philosophiques ou politiques. Il s'agit d'une oeuvre de jeunesse (Cochet est sorti de l'école des Beaux-Arts un an plus tôt) ; il y fait déjà preuve d'originalité en inscrivant la bienheureuse Jeanne dans une posture proche de celle de saint Georges, comme un pied de nez à celui devenu le saint national anglais. Le peintre ne s'attarde pas sur les détails mais brosse la scène rapidement, avec force. La couche picturale en revanche est mince, laissant apparaître la trame de la toile. La palette de couleur elle-même est intéressante entre le ciel aux tonalités tendres et la scène de combat aux teintes sourdes ; les deux zones sont reliées par l'orangé complémentaire de la jupe et la diagonale rouge de la lance. L'oeuvre est offerte à l'Abbé Moisseron nommé curé le 1er mars 1885 ; ancien vicaire de Saint-Martin-de-Landelles, c'est la cheville ouvrière de la reconstruction de l'église.
Propriété d'une association diocésaine
Inscrit au titre objet
2016/12/14 : inscrit au titre objet
Arrêté n°2016-12-347.
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Dossier individuel