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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinestatue-reliquaire dite la Vierge de Rocamadour (Vierge à l'Enfant)
statue-reliquaire dite la Vierge de Rocamadour (Vierge à l'Enfant)






Référence de la notice
PM46000242
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 octobre 1992
Date de dernière modification de la notice
25 septembre 2024
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992
Désignation
Titre figurant dans l'arrêté ou l'étude
statue-reliquaire dite la Vierge de Rocamadour (Vierge à l'Enfant)
Appellation d'usage
Vierge de Rocamadour ; Notre-Dame de Rocamadour
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'objet
statue-reliquaire
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Lot (46) ; Rocamadour ; chapelle de la Vierge
Canton
Gramat
Code INSEE de la commune
46240
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Description
Domaine
Sculpture
Catégorie technique
sculpture ; orfèvrerie
Matériaux et techniques d'intervention
bois ; argent
Description matérielle
Bois recouvert en partie d'argent.
Indexation iconographique
Vierge à l'Enfant
Description de l'iconographie
La Vierge est assise et tient son Fils assis églamenet sur son genou gauche. La tête a porté une couronne dont il reste des traces et qui a du être enlevée pour être remplacée récemment par un diadème en métal. La robe est étroite et collante sur la poitrine et les épaules. Les cheveux partagés sur le front retombent sur le milieu du dos où ils sont copués carrément. Il n'y a point de voile. Le siège ou pose la statue est évidé et on y voit encore au revers les feuillures de la porte qui enfermait les reliques (Mansart de Sagonne).
Dimensions normalisées (en cm)
Dimensions non prises.
État de conservation
oeuvre restaurée
Précision sur l'état de conservation
Restauration en 2003. Restaurée après la deuxième guerre mondiale (traitement au xylène et bakélisation généralepar la maison André cf note de Perchet en 1951), dépose d'un manteau qui avait été ajouté par coutume. Mémoire d'intervention de la Maison André - Paris, le 22 juillet 1949 (pour 36.000 fr) : Vierge de Rocamadour : statuette de bois en très mauvais état, presqu'entièrement rongée par les vers et réduite en certains endroits à l'état de poudre de bois, tête, bras, robe de l'Enfant Jésus : traité entièrement la statue contre les vers ; fait ensuite un travail de consolidation ; refixé les bras de la Vierge sur les accoudoirs du fauteuil après reconstitution de ceux-ci très vermoulus, fixé la tête très détériorée de l'Enfant Jésus après traitement et consolidation ; bouché tous les trous et crevasses causés par le travail des vers, afin de compléter la statue, tout en respectant les mutilations du temps, mains incomplètes ou manquantes chez l'Enfant. Refixé les plaques d'argent oxydées qui se détachent ; nettoyé les ornements ; consolidé l'envers de la statue pour assurer sa stabilité ; harmonisé l'ensemble.
Historique
Siècle de création (partie de siècle ou époque)
Description historique
Cette statue est également appelée Vierge noire de Rocamadour. Datée du 13e siècle elle est vénérée pendant tout le Moyen Age et devient un objet de pélerinage célèbre.Une tournée de l'architecte des bâtiments de France en 1948 indique qu'elle n'est pas en très bon état. Elle n'a plus été exposée à la vénération des fidèles depuis 1939 ou 40. Mgr Cros, supérieur de Rocamadour l'avait cachée dans un mur pendant l'Occupation. Il précise : Le bois qui constitue la statue est très vermoulu, surtout à la base. La tête de l'enfant Jésus est séparée du corps, mais ses traits sont bien conservés. La tête de la Vierge est aussi en bon état. Le revêtement en lames d'argent qui recouvrait entièrement la statue a en majeure partie disparu. Il n'en reste presque plus rien sur la robe mais il reste presque entier sur le butste. Fort heureusement, la partie formant le col, qui est ornée d'un décor repoussé simulant un collier ou une broderie est conservée. Jean Taralon ajoute en 1951 : La statue a été mise à l'abri prendant la guerre et déjà fort vétuste, elle souffrit de l'humidité. Certaines de ses parties étaient réduites à l'état de poudre de bois. Elle n'était pas habillée à l'origine car son corps était revêtu de lames d'argent dont beaucoup ont disparu. Cependant pour la plupart des vierges noires (Vierge de Chartres qui est moderne), Vierge de Dorres dasn les Pyrénées-Orientales (qui est ancienne), l'usage a voulu qu'on les habillat pour les cérémonies (processions etc.).
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune (?)
Typologie de la protection
classé au titre objet
Date et typologie de la protection
1908/07/25 : classé au titre objet
Références documentaires
Cadre de l'étude
Type de dossier
dossier individuel
Sources complémentaires
Sources d'archives
Dossier objet à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Publications
Ernest Rupin (préf. Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut), Roc-Amadour - Étude historique et archéologique, coll. Monographie des villes et villages de France , 1904 (réimpr. 2001), 416 p.

Référence de la notice
PM46000242
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 octobre 1992
Date de dernière modification de la notice
25 septembre 2024
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992
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