tableau : La pêche miraculeuse

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : La pêche miraculeuse

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Orléans ; cathédrale Sainte-Croix

N° INSEE de la commune au moment de la protection

45234

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Centre

Canton

Orléans

Nom de l'édifice

Cathédrale Sainte-Croix

Référence Mérimée de l'édifice

PA00098836

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans le choeur de la cathédrale, déambulatoire sud.

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile

Indexation iconographique normalisée

Pêche miraculeuse

Dimensions normalisées

H = 300 ; la = 237,5

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Restauration supervisée par la CRMH en 2012-2013. Fabrication d'un cadre. Il n'y avait pas de cadre au moment du départ du FNAC.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Auteur du projet

Rubens Pierre-Paul (d'après, peintre)

Etape de création

Copie

Siècle de création

2e quart 19e siècle

Année de création

1849

Description historique

Tableau d'Emile-Aubert Lessore (1805-1876), d'après Pierre-Paul Rubens. L'original est la composition centrale d'un triptyque créé en 1617-1619 pour le maître-autel de l'église Notre-Dame au-delà-de-la-Dyle à Malines. Emile-Aubert Lessore est peintre paysagiste et peintre sur porcelaine. Il entre à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1826 et suit les cours de Hersent puis d'Ingres. Il découvre la forêt de Fontainebleau à la suite des peintres qui viennent y travailler sur le motif à partir des années 1825 et fait partie de la colonie artistique de Marlotte. Très vite il se tourne vers la peinture sur céramique. Il installe d'ailleurs un tour de potier à côté de son chevalet dans son atelier parisien au pied de la butte Montmartre à deux pas de la place Blanche. De 1853 à 1855, il travaille à la Manufacture de Porcelaine de Sèvres aux côtés d'Ernest Chaplet (1835-1909). Invité en Angleterre chez les Wedgwood, il y travaille dans d'excellentes conditions et décore plus de 4000 pièces. Il collabore ensuite activement avec la manufacture de Charles Haviland. Ses oeuvres sont présentées après sa mort à l'exposition universelle de 1885 à Paris.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Précisions sur la protection

Dépôt du CNAP – Fonds national d'art contemporain en 2011. Inventaire déposant : FNAC 24016. ;

Référence(s) de publication(s)

Duro, Paul, Le musée des copies de Charles Blanc à l'aube de la IIIe République. Catalogue, in Bulletin de la Société de l'Art français, 1985, p. 299. ; Georgel, Chantal, 1848, la République et l'art vivant, Paris, Fayard, RMN, 1998, p. 182.

Sources d'archives et bases de données de référence

Inventaire Hélène Lebédel-Carbonnel (conservateur des monuments historiques Centre-Val de Loire), 2014 : fiche n° 98

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du récolement

2014