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retable du maître-autel, tableaux

du maître-autel

Monuments historiques

retable ; tableau

Occitanie ; Aude (11) ; Tourreilles ; église Saint-Saturnin

Limoux

11394

Anciennement région de : Languedoc-Roussillon

sanctuaire

peinture

sculpture ; menuiserie ; peinture

bois : taillé, peint, doré ; toile (support)

Retable divisé en quatre registres, un socle, un corps principal, un attique et un fronton sommital. L'ensemble comprend deux toiles et deux sculptures. Le registre médian comprend une toile au centre représentant une Crucifixion, dans chaque niche latérale se trouve des statues de saints, saint Jean à droite et un saint non identifié à gauche. Quatre colonnes torses ornées de douze grappes de raisins, feuilles de vigne et pampre rythment et divisent ce registre. L'entablement présente quatre visages de putti, des décors de coquilles et de rinceaux surmontées d'une arche avec pot de fleur. De part et d'autre du deuxième registre, présence d'un aileron à volutes. Le registre supérieur comprend un tableau représentant Marie entourée d'anges. Deux gaines à torse et visage masculin soutiennent la corniche du fronton sommital constitué d'un mascaron à coquille, encadré de guirlandes puis de pots de fleurs. Un des tableaux représente la Vierge entourée de 3 anges, le second illustre la scène de la Crucifixion, de part et d'autre du Christ se trouve la Vierge, saint Jean et deux donateurs, sainte Madeleine est située au pied de la croix.

h = 820 ; la = 750 ; pr = 81

oeuvre restaurée

Etude diagnostic rédigée en 2012 par Pierre Tarbouriech et Christiane Tarbouriech de l'atelier Architectes Desa sur l'ensemble de l'édifice. Oeuvre restaurée en 2014 par Anne Rigaud (retable) et Emmanuelle Rossat-Mignon de l'atelier Acro d'Art (tableaux).

1698

Oeuvre attribuée à Jean-Jacques Melair. Sa date de réalisation était inconnue avant le commencement du dégagement des repeints. Aucun document d'archive (prix fait, contrat,...) n'a encore été trouvés pour ce retable. La composition en triptyque de ce retable ressemble fort à celui de Lasbordes ou celui de Roquefeuil situées dans le même département. Les toiles sont des ajouts postérieurs dans la vie du retable. La crucifixion est antérieure à la création du retable (début du 18e siècle) tandis que la petite toile de Marie date du 19e siècle. Les modifications sur le retable sont effectuées lorsqu'en 1850 on plafonne la voûte d'ogives, on plâtre les murs, et on implante un nouvel autel de marbre. Aucune marque de menuisier ou inscription n'a été observée au cours de la restauration de 2014 mais des éléments récurrents à l'artiste Jean-Jacques Mélair permet de conforter cette attribution comme le coussin à pompon, le nombril visible à travers les vêtements, les gros tournesols posés à plat sur une volute dont le coeur est quadrillé d'incisions pour en imiter les graines, les consoles soutenus par les putti, les colonnes torses chargées de grappes de raisins.

propriété de la commune

classé au titre objet

1996/04/04 : classé au titre objet

dossier individuel

DOM