- la statue et son socle sont très fragiles, tant au niveau de la structure que de la polychromie et la dorure ; des fragments sont conservés dans une enveloppe associée ; intervention de conservation réalisée par Arc-Nucléart (désinsectisation par rayons gamma, consolidations localisées, pose de papier facing) le 27/04/2006 ; traitement au rayonnement Gamma et constat d'état établi par Arc-Nucléart en 2006-2007 : observation de la structure : L'uvre est fortement fragilisée par les attaques d'insectes xylophages.Une grande partie de la semelle a complètement disparu. Des bouchages au plâtre ont été réalisés pour combler ces manques, puis l'uvre a été installée sur un socle en bois (assemblage de planches). Le socle a, lui aussi, été infesté et il se trouve aujourd'hui fortement fragilisé. Il est assemblé avec des clous très rouillés et menace de s'effondrer. Sur Marie, une partie de l'avant-bras gauche a disparu. Sur l'autre bras, il y a une fissure au niveau du poignet. Au niveau de la tempe gauche, un morceau de la chevelure manque.L'uvre est fixée sur un socle qui n'est pas original. Cette intervention ancienne a, sans doute, été réalisée en même temps que le dernier surpeint.observation de la surface : La polychromie de l'uvre a été entièrement refaite à une époque indéterminée. Une nouvelle couche de préparation, épaisse, a été appliquée directement sur la polychromie, sans doute originale qui était, elle aussi, très lacunaire. Cette nouvelle couche de préparation empâte considérablement le modelé qui devait initialement présenter une certaine finesse de taille comme l'indique la faible épaisseur de préparation originale observée dans les lacunes.La polychromie présente d'importants soulèvements qui ont nécessité une grosse intervention de refixage préventif avant son déplacement. Il y a de nombreux manques de dimensions assez importantes.Les soulèvements se sont généralement produits à la liaison entre l'ancienne polychromie et la couche de préparation.Sur le socle, on observe quelques soulèvements de type écailles, principalement localisés à la jonction des assemblages. Une grande partie des deux dernières lettres de l'inscription Ste ANNE a disparu.