Benoît Clidasson, curé de Foissiat de 1784 à 1791. Calice daté d'après l'inscription. Il ne possède pas de poinçon visible. On a cependant deux inscriptions, non contemporaines l'une de l'autre : Clidasson ex dono domini, Clidasson étant le nom de famille, et joannis chiers pro conventu sancti ludovici, ce qui signifie don de messire Jean Chiers pour le couvent de saint Louis. On sait que le nom de Chiers était très répandu en Corrèze. Or, la Corrèze est l'aire géographique dont est originaire la famille Clidasson. Plusieurs maçons portaient le nom de Clidasson à Bourg-en-Bresse au XVIIIe siècle, tous originaires de Saint-Etienne-de-Faux dans le département de la Creuse actuelle (source : P. Cattin). Il y aurait donc bien un lien entre les deux, et l'on peut émettre l'hypothèse que cet objet fut apporté de Corrèze par la famille Clidasson. On connaît également un curé de Foissiat, entre 1784 et 1791, qui fut peut-être un des fils de ces maçons, et qui répondait au nom de Benoît Clidasson. Le calice est antérieur à ces dates et fut apporté par la famille Clidasson (source : Mme Oulhen). M. Muel pense que l'on peut avancer la date d'un siècle. Mme Bimbenet-Privat pense que la coupe a été réparée et qu'elle est sans doute plus récente que le pied, d'où le fait que l'on n'ait pas de poinçons. Elle confirme que l'on peut en effet remonter un peu dans le temps mais peut-être pas d'un siècle, plutôt de 50 ans. On pourrait par conséquent dater ce calice de la première moitié du 18e siècle. (source Service Régional de l'Inventaire 2014).