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ensemble de 4 cloches

Inventaire

cloche (4)

Grand Est ; Vosges (88) ; Plombières-les-Bains ; place de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Amé n°2

Plombières-les-Bains

88351

Anciennement région de : Lorraine

beffroi

fonderie de cloches

bronze : fondu, poli, décor en relief : fer : forgé ; chêne : taillé

Quatre cloches de volée, très richement ornées, à système rétrolancé (VERIF), complété par un système de tintement par marteau extérieur ; suspension par 6 anses encastrées sous le mouton en chêne, parfois renforcées par un sytème complexe de fixation en fonte de fer s'insérant dans les anses (cloche appelée Thérèse) ; elles sont actionnées par un volant et munies d'une sonnerie mécanique. Les battants et les volants sont en fer.

Christ en croix, Vierge à l'Enfant, saint Georges : dragon ; guirlande : rose, laurier, pampre ; chaîne ; chute végétale ; lampe ; vase : fleur

Cloche n° 1 (Joséphine) : guirlande végétale, Christ en croix, lampe de sanctuaire, chaîne (sur la pince), guirlande de rose (cerveau) ; cloche n°2 (Thérèse) : guirlande végétale (pampre, laurier), Christ en croix, Vierge à l'Enfant, chute végétale, palmettes, guirlande de rose (cerveau), vase de fleurs, chaîne (sur la pince) ; cloche n° 3 (Sophie) : Calvaire, lampe de sanctuaire, Saint George terrassant le dragon, muffle de lion, lampe de sanctuaire, chaîne (sur la pince), guirlande de rose (cerveau)

dimensions non prises

1999

marque de fondeur (fondu, en relief, sur l'oeuvre) ; date (fondu, en relief, sur l'oeuvre) ; dédicace

1861 ; 1872 ; 1925 ; 1930

lieu d'exécution : Lorraine, 88, Robécourt

Trois cloches (accordées ut, ré, mi et nommées Joséphine, Thérèse et Sophie), fondues par Charles Perrin, plus connu sous le nom de Perrin-Martin, fondeur à Robécourt de 1847 à 1873 (88), furent bénites le 15 décembre 1861. Une quatrième (nommée Marie-Anne), sortie du même atelier et bénite le 21 avril 1872, compléta la sonnerie et servait à annoncer les offices de la semaine. En 1925, une preière électrification des cloches est menée par l'entreprise Poirot de Plombières ; elle est complétée par l'installation d'une sonnerie automatique en 1930 (société le sonneur électrique de Saint-Amand-les-Eaux). L'intensité des sonneries de cloches après l'électrification fit l'objet de plusieurs plaintes des 'baigneurs' puis de la mairie qui fit appliquer un article spécifique du règlement sanitaire et d'hygène de la ville réduisant l'usage des sonneries à la volée durant la saison thermale.

propriété de la commune

dossier individuel

2000

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général£Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63