Verrière
Verrière hagiographique
Verrière hagiographique : évêque, saint Protais, Vierge à l'Enfant
Normandie ; Orne (61) ; Sées ; cathédrale Notre-Dame
61464
Anciennement région de : Basse-Normandie
Orne
Sées
Cathédrale Notre-Dame
En ville
Baie 3 (chapelle axiale du Saint-Sacrement)
Vitrail
Lancette (2) ; tympan ajouré
Verre transparent : peint, grisaille sur verre ; plomb (réseau)
Baie composée de deux lancettes trilobées et d'un tympan orné d'un quadrilobe et d'écoinçons.
Figure (évêque) ; figure (saint Protais) ; figure (Vierge à l'Enfant)
Lancette gauche : un évêque non canonisé (tête refaite) accompagné d'une inscription illisible ; lancette droite : saint Protais, diacre (panneau inférieur refait) sous deux arcatures trilobées blanches surmontées de gâbles ajourés à crochets et de deux pinacles ajourés ; inscriptions nominatives au sommet des panneaux supérieurs. Bordure d'origine de chaque côté des panneaux anciens, à feuilles de chêne accrochées à des tiges bleues et jaunes, copiées dans le reste de la baie. Grisaille décorative de complément dans les lancettes. Tympan : un quadrilobe provenant de la baie 0 comprenant la Vierge à l'Enfant, auquel elle présente une pomme, entourée de deux anges céroféraires (lobes supérieurs et de gauche refaits).
H = 600, la = 120
Bon état
Inscription concernant l'iconographie (latin) (illisible)
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
2e moitié 13e siècle ; 4e quart 19e siècle
Selon le Corpus Vitrearum, les baies hautes de la cathédrale, ainsi que les baies basses ont été vitrées aux environs de 1270-1280 lors d'une brève campagne, dont le programme iconographique a probablement été décidé par le chapitre. Cet ensemble de trente verrières d'origine, complétées par des créations du 19e siècle, présente une remarquable unité due à une formule de présentation « en litre » de toutes les figures et scènes figurées. Dans ses 'Notes' (1860), François de Guilhermy explique que les baies basses des chapelles avaient souffert davantage que les baies hautes. Leurs vitraux auraient probablement été ruinés sans l'intervention, entre 1879 et 1895 du peintre-verrier parisien Charles-Antoine Leprévost (? - 1903) qui réalise notamment pour la baie 3 une restauration ainsi que la grisaille de complément, entre 1885 et 1895.
Propriété de l'Etat
1875 : classé au titre immeuble
Dossier individuel
2000
2015
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