soupière

Désignation

Dénomination de l'objet

Soupière

Titre courant

Soupière

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; collection particulière 5

Nom de l'édifice

Collection particulière 5

Description

Catégorie technique

Orfèvrerie

Matériaux et techniques d'interventions

Argent : repoussé, ciselé, fondu

Description matérielle

Soupière simple au corps poli et uni, elle repose sur un pied mouluré à gorge. Les anses comportent des motifs végétaux fondus et rapportés. Le couvercle épouse la forme pansue du corps en prolongeant son volume en hauteur.

Indexation iconographique normalisée

Ornementation (ornement à forme végétale, grenade, à bouton, fleur, feuille)

Description de l'iconographie

Le couvercle est orné d'une grenade éclatée posée sur une terrasse de feuilles dont quelques rameaux sont en bouton ou en fleur.

Dimensions normalisées

H = 25,5 ; la = 31 ; pds = 2110

Inscription

Poinçon de maître ; lettre-date ; poinçon de charge ; armoiries

Précisions sur l'inscription

Poinçons (sous le pied) : poinçon de maître identifié, Michel Pierre Bataille, lettres P B couronnées entre deux points, sur un coeur de lis ; poinçon de jurande, Orléans, 1782-1784, lettre O, un coeur de lis au centre, couronnée, sur deux points ; poinçon de charge, Orléans, 1781-1789, lettre R couronnée ; armoiries (sur la panse et le couvercle, non identifiées) : d'azur au lion couronné d'argent accompagné de huit fleurs de lis du même rangées en orle, écu timbré d'une couronne de marquis et soutenu par deux sauvages, leurs massues posées à terre.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Bataille Michel Pierre (orfèvre)

Lieu de création

Centre, 45, Orléans

Siècle de création

4e quart 18e siècle

Année de création

1782 ; 1784

Description historique

Soupière ayant figuré à l'exposition ' Les Orfèvres d'Orléans du XVe au XIXe siècle' au musée des beaux-arts d'Orléans (12 mars-24 mai 2003), No 81. Acquise en vente publique à Bayeux le 4 avril 1999 (No 81). La grenade fut très prisée en tant qu'élément décoratif par les orfèvres du 18e siècle, notamment l'orfèvre parisien Pierre Germain qui l'utilise dès 1744 sur une terrine, et les orfèvres nantais Gilles Degage en 1771 et René Bridon en 1779 sur une écuelle.