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tableau : Mise au tombeau

Inventaire

tableau

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Mées ; église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

Dax nord

en village

40179

nef, travée orientale, mur nord

peinture

carré

toile (support) : peinture à l'huile

Toile en un seul lé clouée sur la rive d'un châssis en croix (?), sans préparation visible ; cadre en bois mouluré et doré à la feuille sur enduit crayeux, avec décor rapporté en plâtre (frise de feuilles d'eau sur la moulure interne).

Mise au tombeau

Dimensions à l'ouverture du cadre : h = 157 ; la = 157.

Le décor en plâtre du cadre est lacunaire (feuilles d'eau).

2011

signature ; date (peintes)

Signature et date (en bas à droite) : P. Corta / 1871.

1871

lieu d'exécution : Aquitaine, 40, Tercis-les-Bains (?)

copie interprétée (de peinture)

Merisi Michelangelo, dit : le Caravage (d'après, peintre)

Copie d'un célèbre tableau du Caravage (1602-1603, Pinacothèque du Vatican) peinte en 1871 par Paul Joseph Corta ou de Corta (Angoumé 1837 - Tercis-les-Bains 1899). Paul Corta, soldat et peintre amateur, maire de Tercis-les-Bains et grand propriétaire de cette commune, était issu de la famille des châtelains d'Angoumé, bâtisseurs de l'actuelle église paroissiale du bourg (réf. IA40001531). Elève d'Achille Zo et de Léo Drouyn de Luys, il a laissé un tableau d'après Raphaël en l'église de Tercis-les-Bains (réf. IM40004253) et des peintures murales, aujourd'hui disparues, dans celle d'Angoumé (réf. IM40003821). En 1871, date du tableau de Mées, Corta se trouvait en vacance de l'armée après la défaite française contre la Prusse. Aucun voyage à Rome n'est toutefois signalé par Anne de Beaupuy dans le chapitre consacré au peintre dans sa biographie de 'Charles Corta, le Landais qui servit deux empereurs, 1805-1870' (2009). La copie fut certainement exécutée d'après une estampe ou une photographie : la reproduction est incomplète (il manque la Sainte Femme aux bras levés à l'arrière-plan à droite) et le coloris diffère en tous points de celui de l'original (tunique de Joseph d'Arimathie, voile de la Vierge, manteau de saint Jean, fautivement assimilé à sa tunique). Le format carré fut sans doute choisi pour s'harmoniser avec celui du tableau qui lui fait face, offert par l'Etat en 1869 (réf. IM40003897). L'oeuvre ici étudiée, sans doute offerte par l'artiste lui-même, fut revendiquée lors de l'inventaire de février 1906 par son neveu par alliance Amand d'Avezac de Castéra (1835-1906).

propriété de la commune

dossier individuel

2011

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37