Instrument de mesure de la déclinaison magnétique
Boussole déclinatoire
Boussole déclinatoire
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Léon-Gambetta (rue) 1 ; hôtel de Bernuy, puis collège universitaire, actuellement lycée Pierre de Fermat
31555
Capitole (quartier)
Léon-Gambetta (rue) 1
Hôtel de Bernuy, puis collège universitaire, actuellement lycée Pierre de Fermat
IA31130496
En ville
Laboratoire de physique
Enseignement ; physique
Métal
C’est une boussole déclinatoire aussi appelée compas de marine. Une aiguille aimantée est posée sur la chape d’un pivot vertical et tourne sur un disque de mica divisé en degrés et ornée en son centre d’une rose des vents. Le mécanisme est fixé au centre d’une boîte cylindrique noire lestée par une masse de plomb et suspendue par un anneau faisant le tour de l’objet afin de pouvoir rester vertical sur un bateau. Le compas permet de connaître ou déterminer une direction lors de la navigation en mer.
H = 12 cm ; d = 28 cm
Inscription concernant le fabricant
Inscription concernant le fabricant : E. Ducretet, Paris, Marine. Approvisionnements généraux
Lieu d'exécution : Île-de-France, 75, Paris
Oeuvre de série
1er quart 20e siècle
La boussole déclinatoire a été réalisée par la maison d'Eugène Ducretet à Paris, dans le but de servir de compas de marine. L'établissement se met à construire du matériel à destination militaire uniquement au début du 20e siècle. Avant 1908, le tampon de la maison mentionnait uniquement "Ducretet", on peut donc le dater de cette période-là puisqu'il n'y a pas encore la mention "et cie" sur l'objet. Après avoir vécu une première vie militaire, ce type d'objets est souvent envoyé dans les lycées afin de servir d'instrument de démonstration ou, comme ici, de mesure. En 1859, Eugène Ducretet (1844-1915) développe sa formation théorique en étant apprenti chez Gustave Froment. Cela lui permet de fonder son atelier en 1864 rue des Ursulines à Paris. Son travail est présenté sous forme d’une trentaine de fiches aux pairs de l’Académie des Sciences. C’est le premier expérimentateur des radiographies et il s’intéresse aussi aux débuts de la télégraphie. Il réalise également nombre d’instruments pour la recherche et l’enseignement. Il construit directement des appareils pour Saint-Loup, Pasteur ou encore Mascart. Le constructeur est installé de 1873 à 1877 au 21 rue des Ursulines puis jusqu’en 1880 au 35 rue des Feuillantines. On le retrouve de 1892 à 1925 au 75 rue Claude Bernard. Au cours de son occupation du site, la signature sur les objets fabriqués change en 1908, marquant le changement de direction entre Eugène et son fils Fernand. C’est à cette dernière adresse qu’il se spécialise dans la construction d’appareils pour les cabinets de physique, les laboratoires des grandes écoles et les universités. En parallèle il continue à perfectionner ses appareils de transmission sans fil et de radiotéléphonie. La maison fusionne en 1918 avec le groupe Thomson.
Propriété d'un établissement public régional
Dossier individuel
2017
2018
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47