Tableau ; cadre
Tableau et son cadre : Sainte Geneviève de Paris et Sainte Germaine de Pibrac
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Odars ; église paroissiale Saint-Papoul (non étudiée)
31402
Haute-Garonne
Montgiscard
Église paroissiale Saint-Papoul (non étudiée)
En village
1ère chapelle latérale nord depuis le choeur, élévation ouest
Peinture ; menuiserie
Rectangulaire vertical
Toile (en 2 lés, support) : peinture à l'huile, sur apprêt ; bois (en plusieurs éléments) : taillé, mouluré, doré, sur apprêt (plâtre) ; stuc : décor en relief, décor rapporté
Ce tableau, de format rectangulaire vertical, est une peinture à l' huile sur un seul support de toile. Elle laisse apparaître par endroit un apprêt coloré rougeâtre. Le cadre, en quatre éléments de bois, est taillé, mouluré et doré sur un mince apprêt de plâtre. La baguette intérieure du cadre est ornée d' un décor en stuc rapporté, en relief.
Scène historique (sainte Germaine : agenouillé, de profil, prière, chapelet, fuseau, sainte Geneviève de Paris : en pied, de face, cierge, mouton, bergère, rivière, croix, vue d'architecture : église, fond de paysage : vallée) ; ornement à forme géométrique (perles)
Ce tableau représente sainte Geneviève de Paris et sainte Germaine de Pibrac. Le tableau se divise en deux registres par une croix de chemin placée en centre de l' oeuvre. La partie inférieure est réservée à l' histoire de sainte Germaine et la partie supérieure à celle de sainte Geneviève. Sainte Germaine de Pibrac est représentée agenouillée, de profil, tenant un chapelet à la main et priant. Elle se tient près d' une rivière, et ses moutons sont rassemblés autour de son fuseau. Sainte Geneviève de Paris, dans la partie haute de l' oeuvre, est figurée en pied, de face tenant un cierge contre son bras senestre. Ses moutons sont couchés près d' elle. Les deux scènes se déroulent sur un fond de paysage montagneux. Une église est représentée à l' arrière-plan. Il s' agit peut-être de l' église de Pibrac. La baguette intérieure du cadre est ornée d' un décor de perles, en frise.
H = 231 ; la = 176 Dimensions de la toile à l' ouverture du cadre. Dimensions de la toile avec le cadre : h = 265, la = 195, pr = 5.
Mauvais état ; manque ; repeint
La toile est couverte de chancis. La toile se gondole beaucoup dans sa partie supérieure. Perte d' adhérence de la matière picturale par endroits. Les tête des moutons qui sont au 1er plan ont été repeintes. La dorure du cadre s' estompe et l' apprêt de plâtre se détache du bois.
Inscription concernant l'iconographie (peint, sur cartel)
Deux cartels, placés sous l' oeuvre, indiquent le nom de chaque sainte : "Ste Geneviève Bergère de Nanterre/Patronne de Paris", "La bienheureuse Germaine Cousin/Bergère de Pibrac"
Française (école)
Cammas M. (donateur)
2e quart 19e siècle
1835
Ce tableau est une peinture à l' huile sur toile représentant Sainte Geneviève de Paris et Sainte Germaine de Pibrac, les deux saintes bergères les plus populaires de France. Il est particulièrement intéressant par cette association iconographique, les épisodes de la vie de sainte Germaine Cousin, dite sainte Germaine de Pibrac, ayant été contaminés ou copiés sur la vie de sainte Geneviève de Paris, la vie de sainte Germaine de Pibrac étant en grande partie une recréation fictive datant du 19e siècle. Différents éléments iconographiques rappellent les miracles de la vie de sainte Germaine, comme le fuseau autour duquel se regroupe ses moutons et la rivière qui rappelle le miracle de la traversée du Courbet. Dans le tableau, sainte Geneviève est pourvue d' un cierge qui fait référence à l' un des miracles qui eut lieu au cours de sa vie : alors qu' un coup de vent éteignit la torche que portait une servante, la sainte saisit le flambeau et il se ralluma instantanément. A l' arrière-plan de l' oeuvre, le paysage montagneux ne correspond pas au paysage et à la végétation de la plaine toulousaine où est situé le village de Pibrac que l' on aperçoit sur le côté dextre du tableau. Le peintre s' est plutôt inspiré du relief montagneux des Pyrénées pour peindre l' arrière-plan de son oeuvre. L' emploi de ce paysage permet de donner du volume et du relief à l' oeuvre. Cette toile anonyme est offerte en 1835 par un habitant d' Odars, M. Cammas. Il est stipulé dans le legs que le tableau ne doit jamais quitter la chapelle Saint-Papoul de l' église paroissiale d' Odars. A l' époque où fut peint le tableau, sainte Germaine n' était pas encore béatifiée, elle le sera en 1854, sa canonisation intervenant en 1867. La mention du cartel, "La bienheureuse Germaine Cousin", a sans doute été rajoutée après 1854. Le cadre est vraisemblablement celui d' origine.
Propriété de la commune
Oeuvre originale par l'association de deux saintes bergères de France qui n'ont pas vécu à la même époque.
À signaler
Dossier individuel
2003
2004
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