Usine
Usine de Beaufonds
La Réunion ; La Réunion (974) ; Saint-Benoît ; Chemin Manioc ; Zone Industrielle de Beaufonds
Manioc (Chemin) ; Zone-Industrielle-de-Beaufonds
2025 AR 1419, 1421, 1424, 1434, 1498, 1499, 1639, 1643
4e quart 19e siècle
La sucrerie a été créée par les frères Hubert Delisle entre la fin des années 1820 et le début des années 1830. Elle est mentionnée dans le registre de l'ingénieur Wetzell de 1830 sous le nom de « Veuve Aguier et Delisle ». L'usine fonctionne alors grâce à la force motrice hydraulique, ainsi que des machines à vapeur. En 1840, elle est vendue à la famille Deguigné qui agrandit le domaine de 260 hectares à 976 hectares. Le site est alors désigné sous le nom de domaine Sainte-Marguerite. Devant le peu de rentabilité de cette sucrerie, la famille Deguigné cède l'usine au Crédit Foncier Colonial en 1875. L'usine est reconstruite autour de 1880 et le domaine continue à s'accroitre. Elle passe ensuite aux Sucreries d'Outre-Mer, puis au groupe Quartier Français. Elle connait plusieurs modernisations jusqu'à la fermeture de la sucrerie en 1996. Le site est racheté par Rivière du Mât en 2012 pour l'installation d'une distillerie de rhum.
Le site est composé d'une ancienne cheminée (restaurée en 2019) et de plusieurs anciens bâtiments de l'usine sucrière : ancienne distillerie (utilisée aujourd'hui en chaufferie), entrepôts et ateliers ainsi que des vestiges de canaux.
Inscrit MH
2025/07/22 : inscrit MH
L’usine de Beaufonds comprenant la cheminée avec les vestiges tant en élévation qu’archéologiques, les bâtiments de l’ancienne distillerie avec leur entrepôt annexe, les anciens ateliers et entrepôts ainsi que le canal d’alimentation, située Chemin Manioc, Zone Industrielle de Beaufonds, sur les parcelles n° 1419, 1421, 1424, 1434, 1498, 1499, 1639 et 1643, figurant au cadastre section AR, tel que figurant en rouge sur le plan annexé : inscription par arrêté du 22 juillet 2025
Arrêté
À signaler
Propriété privée
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Dossier de protection