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POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise paroissiale Saint-André (anciennement église Notre-Dame)
Eglise paroissiale Saint-André (anciennement église Notre-Dame)


Référence de la notice
PA37000010
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
28 novembre 2002
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 2001. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise paroissiale Saint-André (anciennement église Notre-Dame)
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Villaines-les-Rochers ; rue de l'Eglise ; le Bourg
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Centre
Lieu-dit
le Bourg
Adresse de l'édifice
Eglise (rue de l')
Références cadastrales
2000 C 54, 55
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1859
Auteur de l'édifice
Référence de la base MARQ
PV004461
Description historique
L'église paroissiale Saint-André de Villaines-les-Rochers, dans le canton d'Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire) est un édifice singulier à double titre. Il offre l'étonnante particularité d'être composé de deux édifices imbriqués, l'un médiéval, l'autre du 19e siècle. En 1859, l'architecte diocésain Gustave Guérin fut le maître d'oeuvre de l'agrandissement de l'église, souhaité par le curé de la paroisse, l'abbé Chicoisne. Par souci d'économie, mais aussi en raison de l'ancienneté de ce prieuré dépendant de l'abbaye de Cormery, une nef prolongée par un choeur, de style néo-roman, furent élevés perpendiculairement au vaisseau de l'église romane, dans le sens nord-sud, de telle sorte que les parties conservées de celle-ci (nef, choeur et abside) formèrent le transept de la nouvelle église. D'autre part, la conception du décor peint, préféré à un décor sculpté, fut confié à Louis-Marie-Charles de Bodin, comte de Galembert, archéologue érudit, ardent défenseur du patrimoine médiéval de la Touraine et fondateur de la Société de Saint-Grégoire, petite confrérie dont la vocation était de contribuer au renouveau de la foi en décorant les édifices religieux de peintures murales. L'une des originalités techniques de cette société était l'utilisation du silicate de potasse mêlé à la couleur. L'église de Villaines devait être pour le comte de Galembert une église-témoin, elle devait être à la fois le bon exemple pratique d'un système complet de décoration peu dispendieux et constituer le terrain d'expérimentation de son nouveau procédé. La décoration, commencée en 1859, fut réalisée par fractions et terminée en 1870. La fausse-voûte et les motifs ornementaux des murs furent exécutés tout de suite, mais des encadrements vides furent réservés pour des figures ou des scènes historiées. Les compositions dont les sujets avaient été arrêtés par avance pour ne pas compromettre l'unité de l'oeuvre, ne furent réalisées qu'au fur et à mesure des dons. Des vitraux de la manufacture Lobin, à Tours, accompagnaient le décor. Le programme didactique et pédagogique de Galembert, véritable catéchisme en image, s'inscrit dans le mouvement de restauration doctrinale qui, sous le pontificat de Pie IX, réaffirme les croyances essentielles de l'église catholique. Représentant de l'optimisme chrétien, mouvement à contre-courant en ces années 1860, Galembert exprime en particulier la foi en un Christ source de vie. Par la simplicité de l'ordonnance, la sobriété, la retenue des gestes des personnages au nombre réduit, l'égalité de la lumière, l'atténuation du modelé, l'accusé des contours, la gamme de teintes claires et douces, traitées en aplat, par l'application d'un nouveau procédé et le choix d'un décor qui respecte l'architecture, les peintures nazaréennes du comte de Galembert participent au renouveau de la peinture monumentale. Parmi la dizaine de réalisations du comte de Galembert en région Centre, les peintures de l'église de Villaines-les-Rochers et de l'église Saint-Rémy d'Auneau (Eure-et-Loir) , sont les deux plus significatives : d'une part, il a pu concevoir un programme complet, d'autre part, il les considérait lui-même comme ses plus importantes peintures. A Rivière (Indre-et-Loire) , le comte de Galembert a restauré les peintures médiévales et complété le décor.
Description de l'édifice
Technique du décor porté de l'édifice
peinture ; vitrail
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
classé MH
Date et niveau de protection de l'édifice
2002/11/07 : classé MH
Précision sur la protection
L'église en totalité (cad. C 54, 55) : classement par arrêté du 7 novembre 2002
Nature de l'acte de protection
arrêté
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Inscription 05 03 2001 (église) (arrêté) annulée.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Monuments historiques, 2001. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA37000010
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
28 novembre 2002
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 2001. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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