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POP | Plateforme ouverte du patrimoineManufacture de tapisserie Braquenié
Manufacture de tapisserie Braquenié

Référence de la notice
PA23000026
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
27 août 2014
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Manufacture de tapisserie Braquenié
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
usine textile
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Aubusson ; 8 avenue de la République
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Limousin
Adresse de l'édifice
République (avenue de la) 8
Références cadastrales
AH 359
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
la Beauze
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1860
Description historique
La manufacture est née de l'association, en 1842, de la famille Demy-Doineau avec Alexandre Braquenié, industriel belge originaire de Tournai. En 1858, ce dernier reprend l'affaire, secondé par son frère Henri-Charles. La manufacture est bâtie entre 1860 et 1862 sur un terrain acheté par les frères. Son aspect actuel résulte d'un incendie en 1926 qui occasionna la reconstruction complète des ateliers de tissage situés en fond de cour, dont seul le rez-de-chaussée fut préservé. Ces ateliers s'élevaient à l'origine sur quatre niveaux dont un étage de comble sous un toit à pente brisée percé de lucarnes à chevalet, avec frontons et jouées en bois. L'incendie de 1926 et la crise de 1929 portent un coup fatal à la production qui aura du mal à survivre après la Seconde guerre mondiale. L'activité cesse en 1992 et les bâtiments sont repris par la commune pour y établir un pôle Enfance. Sont alors détruits le logement du concierge, l'aile perpendiculaire à la rue et le hangar adjacent. Le site est aujourd'hui constitué de quatre bâtiments regroupés autour d'une cour centrale. A front de rue se trouvent deux maisons contiguës qui accueillaient les bureaux administratifs. Elles présentent chacune un plan rectangulaire régulier. La première se développe sur cinq travées couronnées par un fronton triangulaire percé d'un oeil de boeuf. La seconde se développe sur trois travées, percées de baies à linteaux et piédroits en brique. Son rez-de-chaussée est couvert par une porte cochère cintrée. En fond de cour, parallèle à l'avenue, s'élève le bâtiment des ateliers de tissage, comportant deux étages carrés sous un toit à longs pans. Le traitement de son rez-de-chaussée contraste avec celui de ses deux niveaux supérieurs, reconstruits en brique après l'incendie. Un escalier tournant à retours, avec jour, en maçonnerie, y dessert les étages qui ont conservé leurs aménagements intérieurs et une partie de leur mobilier d'origine. Au rez-de-chaussée se trouvent les ateliers de confection des tapis dits de La Savonnerie. Le premier niveau accueille les ateliers de tissage en basse lisse. Le second étage renferme un magasin des laines et l'atelier des peintres cartonniers. L'ensemble du bâtiment se caractérise par une architecture sobre et fonctionnelle, conçue pour faire pénétrer largement la lumière dans les espaces de travail. Le long de la Beauze, à l'arrière des ateliers de tissage, se trouvent deux édifices partiellement ruinés : la teinturerie et la chaufferie.
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
inscrit MH
Date et niveau de protection de l'édifice
2013/02/12 : inscrit MH
Précision sur la protection
Le bâtiment des ateliers de tissage de la manufacture, en totalité, et les métiers à tisser de haute lisse conservés au rez-de-chaussée dans les ateliers de confection des tapis dits de La Savonnerie, les métiers à tisser de basse lisse et le présentoir à bobines conservés dans l'atelier du premier étage, les présentoirs à bobines et casiers contenant les écheveaux de laine du magasin des laines situé au second étage (cad. AH 359) : inscription par arrêté du 12 février 2013
Nature de l'acte de protection
arrêté
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
2013
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Arrêté de protection MH
Liens externes éventuels
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA23000026
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
27 août 2014
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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