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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise Sainte-Madeleine
Eglise Sainte-Madeleine






Référence de la notice
PA01000035
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 juillet 2013
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise Sainte-Madeleine
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
église
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Varambon
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Références cadastrales
OC 584
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
Cette chapelle construite durant le Moyen-Age devient collégiale au milieu du 15ème siècle, période au cours de laquelle elle fut l'objet d'une campagne de travaux. A partir du milieu du 18ème siècle, le nouveau propriétaire du marquisat de Varambon procède à la reconstruction et à la décoration d'une grande partie de l'église. En 1770, l'architecte Pierre-Antoine Caristia est chargé de reconstruire une partie de la nef et de l'entrée, de la chapelle nord et du clocher, la décoration étant refaite en totalité. La façade est réalisée dans un style baroque et l'entrée est agrémentée d'un escalier en fer à cheval permettant l'accès au parvis. L'intérieur de l'église est orné de belles boiseries et éclairé par des baies cintrées.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
moellons de calcaire ; carrons pour la nef
Matériaux de la couverture
ardoise
Commentaire descriptif de l'édifice
Le parvis est doté d'un escalier circulaire à deux volées qui fait face à l'entrée principale à l'ouest ; la partie sud de l'église, par le bâtiment de la sacristie, est accolée aux maisons. La façade principale bien que
modeste est inspirée des façades des édifices baroques. L'enduit contemporain a peut-être fait disparaître ou
altérer certains éléments décoratifs. Le corps de l'église avec son plan rectangulaire est hérité de la construction du 15e siècle : sur le mur nord,
on aperçoit les modillons de l'ancienne enceinte qui soulignaient le passage du chemin de ronde. De même, au-dessus du portail d'entrée, de la baie qui le surplombe, et de l'œil de bœuf, un visage sculpté apparaît sous l'enduit. Le porche monumental a vraisemblablement été aménagé à partir de l'ancienne façade. La
porte d'entrée est inscrite dans une travée de style classique au-dessus de laquelle on peut lire dans
l'imposte « quis ego sum ut possim aedificare domum », quel homme suis-je pour édifier au seigneur sa
maison ?. Les armes de Balland d'Augustebourg et de sa femme, martelés à la Révolution surmontent la
baie. A l'intérieur, la nef simple est composée de trois travées couvertes de croisées d'ogives. Dans la première travée d'entrée, se trouvent un bénitier de pierre et un petit confessionnal en bois. Les dalles du sol proviennent de l'ancienne église dont deux dalles funéraires aux inscriptions difficiles à lire, l'une du tombeau de Guigues de La Palud et l'autre de son épouse Aynarde de la Balme. La clef de voûte de la deuxième travée possède encore les armes des La Palud. Le reste de l'église pour l'essentiel est dallé de grès
rouge et ocre, de marbre noir qui rappellent le décor. De part et d'autre de la seconde travée, un autel
consacré à la Vierge au sud et à Saint Pierre au nord, tous deux dans le style corinthien. La troisième travée est occupée par les bancs seigneuriaux aux boiseries richement décorés rappelant l'outre mer et la marine
marchande. Cette partie du décor évoquerait la reconnaissance du marquis pour avoir échappé à un
naufrage. Dans l'avant-chœur se trouvent de part et d'autre des plaques rappelant les donations de Balland d'Augustebourg et des portes d'accès, l'une vers la chapelle et l'autre vers la sortie. La chapelle a été reconstruite en 1770 ; elle sert aux offices. Le chœur possède douze stalles en bois, avec lambris décorés d'attributs religieux et séparés par des pilastres cannelés surmontés de chapiteaux corinthiens. Au centre du chœur se trouve le maître autel décoré de deux statuts de marbre blanc, l'une représentant Sainte Anne et la Vierge et l'autre Sainte Colombe. L'architecte a également reconstruit le clocher octogonal à la façon de
celui qu'il avait réalisé quelques années plus tôt à Pont-de-Veyle avec l'architecte royal Le Jolivet. L'entrée sud se fait par un élégant tambour à la couverture bulbée. Le maître autel avec les deux statues, les douze stalles, les bancs seigneuriaux et les plaques commémoratives ont été classés au titre des objets le 5 octobre 1920.
Technique du décor porté de l'édifice
menuiserie
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
inscrit MH
Date et niveau de protection de l'édifice
2012/01/25 : inscrit MH
Précision sur la protection
L'église en totalité, ainsi que la parcelle cadastrée OC 584, l'escalier extérieur en fer à cheval, la clôture du parvis, ainsi que leurs emprises au sol, selon le plan joint à l'arrêté : inscription par arrêté du 25 janvier 2012
Nature de l'acte de protection
arrêté
Observation concernant la protection de l'édifice
Objets mobiliers protégés.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
2012
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Arrêté de protection MH
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA01000035
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 juillet 2013
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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