Chemin de croix de Notre-Dame-de-Grâce

Désignation

Dénomination de l'édifice

Mont calvaire

Titre courant

Chemin de croix de Notre-Dame-de-Grâce

Localisation

Localisation

Occitanie ; Hérault (34) ; Gignac

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Languedoc-Roussillon

Références cadastrales

E 160 à 174 ; non cadastré ; domaine public

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1643

Auteur de l'édifice

Description historique

Selon la tradition, l'église aurait été construite par le premier évêque de Lodève, Saint-Flour. La chapelle de la Vierge semble avoir été détruite au moment des troubles albigeois. Elle fut reconstruite au 14e siècle par Hugues de Jugeria, évêque de Béziers. Ruinée par les Réformés, elle est restaurée en 1578. Les plans de la nouvelle église sont dressés en 1613. La même année, le cardinal de Bonzy y installe quinze religieux de l'ordre des Récollets. L'église est à nouveau ruinée en 1622 puis reconstruite en 1624 et 1629. Les travaux s'achèvent par la façade en 1641-1643. L'édifice est à nef unique sur laquelle s'ouvrent huit chapelles latérales et se termine par un chevet polygonal. La nef est voûtée d'ogives séparées par des arcs doubleaux en plein cintre, à l'exception de l'arc triomphal qui est brisé. Au sud, une tribune est supportée par deux travées de voûtes à liernes et tiercerons. Au-dessus de chaque chapelle, une loge s'ouvre sur la nef par un arc en anse de panier. L'abside est à sept pans. La façade s'étage sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée, un porche protège une double porte surmontée d'une niche abritant une Vierge à l'Enfant. Quatre ouvertures éclairent le premier étage. Aux quatre ouvertures du second étage s'ajoutent des pilastres ioniques à entablement saillant. Un petit clocher plat termine la façade. A l'ouest de l'église se trouve le chemin de croix de style néo-gothique datant du 19e siècle. Les quatorze stations sont de petits oratoires-niches identiques : ouverture en arc brisé, coiffée d'un gâble à crossettes, encadrée de piliers engagés surmontés de pinacles aigus. L'oratoire terminal semble dater du 17e ou 18e siècle. Il se présente comme une petite chapelle dont la façade s'ouvre largement par une baie cintrée, contournée de pilastres et couronnée d'un fronton brisé dans le motif est surmonté d'une croix.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

1985/11/19 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Quatorze stations-oratoires et une chapelle terminale, y compris le sol du chemin communal (cad. E 160 à 174 ; non cadastré ; domaine public) : inscription par arrêté du 19 novembre 1985

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

A signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

Accès Mémoire

34114
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