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POP | Plateforme ouverte du patrimoineAnciennes forges-fonderies de Baignes
Anciennes forges-fonderies de Baignes





Référence de la notice
PA00102115
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 octobre 1993
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Anciennes forges-fonderies de Baignes
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
grosse forge ; fonderie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Baignes ; Forges (rue des)
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Franche-Comté
Adresse de l'édifice
Forges (rue des)
Références cadastrales
B 430 à 432, 741, 742, 743, 788, 790, 791, 841, 858, 871, 873, 874, 879, 899, 906 à 910
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Rochet Claude-François (commanditaire)
Description historique
Attestées dès le milieu du 16e siècle, les forges de Baignes comptent un haut fourneau et une forge daffinerie à la fin du siècle suivant. En 1757, lusine produit 75 tonnes de fer et travaille, entre autres, pour les salines de Salins-les-Bains et Montmorot (Jura). Elle écoule une partie de la fonte sous forme de bombes et boulets. Entre 1795 et 1807, le maître de forges Claude-François Rochet remodèle complètement le site du haut fourneau, vraisemblablement sous la direction de larchitecte bisontin Jean-Antoine Guyet. Il adopte un plan symétrique : le haut fourneau souvre sur une place en hémicycle, délimitée par deux magasins en quart de cercle (dont un seul subsiste) , et prolongée par deux logements douvriers parallèles formant la "rue neuve". La forge cesse de fonctionner vers 1820 par manque de bois et deau. En 1859, le haut fourneau est équipé dune machine soufflante actionnée par une machine à vapeur et une roue hydraulique. Malgré ces modernisations, il est arrêté en 1869, puis détruit. Lusine est alors transformée en fonderie de seconde fusion et ferme ses portes en 1961. Les bâtiments ont été achetés par le Conseil général de la Haute-Saône.
Description de l'édifice
État de conservation
établissement industriel désaffecté
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
Date et niveau de protection de l'édifice
2007/06/04 : inscrit MH ; 2012/12/05 : classé MH
Précision sur la protection
La halle et les logements ouvriers, façades et toitures (cad. B 430 à 432, 741, 742, 788, 790, 791, 841, 858, 871, 873, 874, 879, 899, 906 à 910) : inscription par arrêté du 4 juin 2007 - En totalité, les parties suivantes, telles qu'elles sont délimitées sur le plan joint à l'arrêté : les deux corps de logements ouvriers qui font face à l'entrée, l'orangerie, la grille nord ; le bâtiment en arc de cercle (écuries et magasins) ; la base de l'ancien haut-fourneau ; l'ancien bâtiment de la machine à vapeur, le grand bâtiment d'atelier à l'est, la maison du directeur de la fonderie, le pigeonnier ; la maison du maître de forge, ses communs, son jardin, sa cour et ses clôtures ; le réseau hydraulique, en grande partie enterré, depuis la Font jusqu'au bâtiment en arc de cercle et à l'orangerie ; les sols des parcelles B 430 à 432, 742, 788, 790, 791, 841, 858, 871, 873, 874, 879, 906 à 910 : classement par arrêté du 5 décembre 2012
Nature de l'acte de protection
arrêté
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Inscription 28 12 1978 (façades et toitures des deux bâtiments de logement d'ouvriers, de l'orangerie et du colombier) (arrêté) annulée. Classement 28 12 1978 (façades et toitures du bâtiment en quart de cercle (écuries et magasins) (cad. B 743, lieudit la Baignotte)) (arrêté) annulé.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété du département ; propriété privée ; propriété de la commune
Précision sur le statut juridique du propriétaire
conseil général : cad. B 788, 790, 791, 841, 873, 874, 879, 906 à 908, 910 ; SCI du Fourneau : cad. B 430 à 432, 858, 909 ; commune : cad. B 871 ; personne privée : cad. B 741, 742, 899
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
1992
Mentions légales
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA00102115
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
8 octobre 1993
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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