Présentation de la commune de Gros-Morne
Martinique ; Martinique (972) ; Le Gros-Morne
Martinique nord
Gros-Morne
18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
Le quartier du Gros-Morne dépendait au début du 18e siècle de la paroisse de la Trinité avant d'être érigé en paroisse en juillet 1755 ; en 1790, les contre-révolutionnaires (le parti "de la campagne" sous la direction du gouverneur, le comte de Damas) se réfugièrent au Gros-Morne dont ils firent leur bastion et ce, jusqu'à ce que les Anglais (appelés par ces planteurs royalistes) prennent possession de l'île le 23 mars 1794. Le Gros-Morne fut, comme plusieurs autres municipalités en Martinique, érigée en commune par le décret du 12 juin 1837. Déjà frappée par le séisme de 1839, la commune du Gros-Morne fut gravement touchée par le cyclone d'août 1891 qui y fit 27 victimes. Le Gros-Morne fut la 1ère commune en Martinique à développer sur son territoire la production agro-industrielle de l'ananas (la 1ère conserverie de l'île y fut implantée en 1908) fut érigée, à partir de 1940, capitale clandestine de la France libre en Martinique durant l'administration de l'amiral Robert, représentant du gouvernement de Vichy aux Antilles.
Située sur les contreforts sud-est des pitons du Carbet entre 200 m et 500 m d'altitude et s'étendant sur une superficie de 5425 ha, la commune du Gros-Morne comptait 10 633 habitants au recensement de 1999 (contre 10 141 habitants en 1990). Son territoire est limitrophe de ceux des communes du Lamentin et de Saint-Joseph au Sud et Sud-Ouest, du Robert et de Trinité à l'Est ainsi que du Marigot et de Sainte-Marie au Nord ; une petite partie jouxte le territoire boisé de la commune de Fonds-Saint-Denis au Nord-Ouest. C'est sur le territoire du Gros-Morne que la rivière La Lézarde prend sa source de même que celle du Galion mais on y trouve également des cascades telles que celles du Saut Argis. Le micro-climat (un peu plus frais que sur la côte) très humide du Gros-Morne en a fait un des vergers de la Martinique avec une production agricole tournée, outre la banane (qui a supplanté depuis plusieurs décennies l'ananas) , vers l'horticulture.
2003
© Inventaire général
2003
Régis Olivier
Présentation de la commune
Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire 54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61