Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinehippodrome d'Enghien
hippodrome d'Enghien






Référence de la notice
IA95000375
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 mai 2011
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Cueille Sophie
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
hippodrome d'Enghien
Appellation d'usage
hippodrome d'Enghien
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hippodrome
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Soisy-sous-Montmorency ; avenue Kellermann
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Enghien-les-Bains
Adresse de l'édifice
Kellermann (avenue)
Références cadastrales
1995 AH
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
restaurant ; tribune du public ; écurie ; logement ; jardin d'agrément
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1879 ; 1933
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Si dès les années 1860, une activité hippique se développe en liaison avec la station thermale d'Enghien, à l'orée de la forêt, le premier hippodrome n'est inauguré qu'en 1879. Il compte alors au nombre des cinq hippodromes de la Société des suburbains avec ceux de la Marche (Basse-Normandie) , du Vésinet, de Saint-Ouen et de Maisons-Laffitte. À l'image des premiers hippodromes, la tribune est alors simplement constituée de gradins couverts d'un toit en appentis ourlé de lambrequins de bois et soutenu par des colonnettes de fonte. Acquis en 1921 par la Société sportive d'encouragement, l'hippodrome acquiert sa spécificité sportive avec létablissement lannée suivante dune piste en dur pour le trot. Dix ans plus tard, lensemble est reconstruit par larchitecte Jean Papet (1889-1965). En avril 1934, dans un article de la Revue moderne consacrée au sport, les hippodromes des Flandres (Croisé-Laroche aussi dénommé « lhippodrome des trois villes », Lille, Roubaix, Tourcoing) , de Clairefontaine (Deauville) et dEnghien sont présentés comme les références en matière darchitecture et dorganisation spatiale. Tous trois sont signés de larchitecte Jean Papet : 1928 pour lhippodrome normand, 1931 au Croisé - Larroche, et 1932-1933 pour celui dEnghien. Depuis 1997, létablissement est géré par Le cheval français et a pris, en 1999, le nom d'hippodrome d'Enghien-Soisy. Spécialisé dans la course d'obstacle et de trot, il se déploie sur 49 ha.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton ; brique ; enduit ; pan de bois
Matériaux de la couverture
béton en couverture ; tuile plate
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Typologie de la couverture
terrasse ; demi-croupe ; toit à longs pans ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
Commentaire descriptif de l'édifice
L'ensemble actuel de l'hippodrome est constitué du champ de course avec des guichets, de deux tribunes, d'une entrée monumentale, d'un pavillon d'habitation et d'écuries. Les deux tribunes, « la tribune du pesage » et « la tribune des pelouses », permettaient aux parieurs de suivre les différents types de courses. Par leur volumétrie, ce type de tribunes se distingue de celles des autres sports : du fait que les pistes des champs de courses sont vastes et éloignées des gradins par une bande de terrain réservée aux promeneurs, la courbe de lisibilité est moins rapide que celle des stades. Il en résulte que le profil des gradins d'un hippodrome est plus doux pour répondre à ce programme particulier, phénomène particulièrement visible dans le profil de la tribune des pelouses. Dans la tribune du pesage, derrière et contre les gradins, se trouve la grande salle des pas perdus destinée au public, avec les bureaux distributeurs, les caisses, le tableau daffichage et toutes sortes de commodités. Couvert dune ample voûte parabolique en béton dit « translucide » cet espace a également une fonction architecturale car il permet déquilibrer le porte-à- faux de la tribune. Dans son prolongement se situe la salle des balances, réservée au pesage, et la salle des jockeys. À létage se trouve une succession de salles et de salons desservis par un vaste escalier. La salle du pesage est traitée avec beaucoup de soin tout particulièrement dans le décor de la cheminée monumentale, à limage de celles des halls anglais. À lextrémité opposée, dans l'élégante rotonde qui caractérise lhippodrome dEnghien, largement ouverte sur les jardins, sont disposés le restaurant, le salon de thé et le bar. Les procédés de construction moderne mis en oeuvre à Enghien, jugés remarquables ont été publiés dans la Revue technique des travaux (1933, n°4) Ils ont été exécutés par lentreprise parisienne de bâtiment et travaux publics Le béton armé, prouesse architecturale qui figurait en exergue dans toutes ses publicités. À Enghien, Papet délaisse lhabillage de faux pans de bois normand pour une architecture résolument moderne où le travail de parement de brique donne toute son originalité à la façade sur jardin de cette tribune. Asymétrique, mais rythmée par un ordre colossal de colonnes habillées de brique, elle est ouverte par de grandes baies soulignées par trois auvents arrondis et ornée dune frise triglyphée. Larchitecte utilise la brique habilement donnant un maximum deffets, notamment par des calepinages variés, en saillie ou en défoncé, multipliant ainsi les effets décoratifs abstraits de lappareil et les jeux de lumière. Les jointoiements des briques, en creux, accentuent le caractère dynamique et sculptural de cette façade. Les tribunes de la pelouse, présentes également à Deauville, sont elles dépourvues dauvent. Le pavillon d'habitation est lui traité dans un style néo-normand : le toit est couvert de tuiles plates avec un épi de faîtage en céramique et l'élévation est en pans de bois.
Technique du décor porté de l'édifice
céramique (étudiée dans la base Palissy)
Indexation iconographique
cheval
Description de l'iconographie
l'épi de faîtage situé sur la maison d'habitation représente un jockey sur son cheval
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique, intérêt, protection et label
Élément remarquable dans l'édifice
tribunes
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2010
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93

Référence de la notice
IA95000375
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 mai 2011
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Cueille Sophie
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