Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemurs de clôture (murs à pêches)
murs de clôture (murs à pêches)






Référence de la notice
IA93000090
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 février 2006
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Auduc Arlette
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
murs de clôture (murs à pêches)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
mur de clôture
Précision sur la typologie de l'édifice
mur à pêches
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Montreuil ; Haut-Montreuil
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Montreuil
Canton
Montreuil
Lieu-dit
Haut-Montreuil
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Nom de l'édifice
ensemble agricole
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
Si les premiers murs à pêches sont construits au début du XVIIè siècle, ils sont d'abord circonscrits au "vieux Montreuil". Après la Révolution, la fin des privilèges seigneuriaux de chasse et de circulation permettent à ce système de prendre de l'ampleur. Il gagne peu à peu l'ensemble du plateau où l'ancienne seigneurie religieuse de Saint-Antoine est vendue comme bien national. Les clos appartiennent aux horticulteurs du centre-ville qui s'étendent ainsi au-delà de leur jardin et qui se font aider dans ces cultures par des ouvriers agricoles venus pour l'essentiel de Bourgogne. Le quartier Saint-Antoine est resté jusqu'à aujourd'hui consacré à la culture maraîchère, fruitière et florale et les murs à pêches y occupent encore une surface de presque 40 ha. L'abandon progressif des activités horticoles pose actuellement la question de l'aménagement de cette zone pour laquelle une procédure de ZPPAUP est à l'étude.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pierre ; crépi ; plâtre
Commentaire descriptif de l'édifice
Les murs sont édifiés à l'aide de matériaux recueillis sur place, le banc de gypse qui constitue le sous-sol montreuillois ayant fourni le plâtre nécessaire, les pierres étant trouvées en creusant le sol même. Les fondations ont environ 0, 50 m de largeur et 0, 60 m de profondeur.On y place de grosses pierres, les vides étant comblés par de la terre, sans liaison de mortier. Les murs ont une largeur variant de 0, 45 m à 0, 55 m à la base et 0, 30 m environ au sommet. Leur hauteur moyenne est de 2, 70 m. En général, ils sont construits par sections alternées de 1 m, tout en pierre et plâtre, et de 2 m, en terre battue, boue, et pierre maintenues par une "chaîne" de plâtre étalée horizontalement tous les 0, 80m de hauteur, soit 3 chaînes superposées. Les murs sont couverts d'un chaperon en plâtre formant faîtière avec une saillie de 15 à 18 cm qui abrite les arbres et les fruits des intempéries. Le mur est crépi de plâtre, et le grand nombre de clous nécessaires au palissage dégradant rapidement le crépi, l'opération doit être renouvelée souvent. Le plâtre vient des carrières situées à l'emplacement des parcs des Beaumonts et des Guilands, il est souvent cuit sur place dans des fours à bois, ce qui explique la présence de morceaux de charbon encore visible dans l'enduit. Pour protéger les arbres des gelées et de la pluie, des paillassons étaient liés par des liens en osier sur des supports en fer scellés en haut des murs. La technique de culture montreuilloise est celle du pallissage "à la loque", bande d'étoffe qui maintient la branche sans la blesser et qui est fixée au mur par des clous forgés dans les Ardennes. La taille "à la Montreuil" donne aux pêchers une forme en éventail. Aux diverses opérations d'ébourgeonnement, d'effeuillage et de cueillette, les montreuillois ajoutent le tatouage des pêches qui consiste à fixer sur les fruits avant leur maturation des dessins découpés dans du papier, grâce auxquels le soleil dessinera ensuite des figurines, les armoiries des souverains, voire leur portrait. La culture des pommes et des poires à partir de 1880, donne lieu à la pratique de l'ensachage. Toutes ces productions sont ensuite commercialisées aux Halles où se trouve le "carreau de Montreuil".
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique,propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1999
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA93000090
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 février 2006
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Auduc Arlette
Mentions légales
© Inventaire général
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