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Ecole intercommunale (maternelle et primaire) des Blagis

Désignation

Dénomination de l'édifice

École maternelle ; école primaire

Titre courant

Ecole intercommunale (maternelle et primaire) des Blagis

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Hauts-de-Seine (92) ; Sceaux ; de Bagneux (rue) 48

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Ile-de-France

Adresse de l'édifice

De Bagneux (rue) 48

Références cadastrales

2007 U 81, 150, 157, 235, 237

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1955 ; 1960

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Description historique

L'école intercommunale des Blagis, destinée à desservir le quartier du même nom, situé à cheval sur les communes de Sceaux et de Bagneux, est mise en chantier dès 1955. Elle est inaugurée en 1960, alors que s'achève la construction, concomitante, du grand ensemble voisin des Bas-Coudrais, bâti à l'initiative d'une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, la SCIC (Société civile et immobilière de construction). Prévu pour 25 classes, le groupe scolaire se compose de trois bâtiments orientés au sud-est : une école primaire de filles (10 classes), une école primaire de garçons (12 classes) et une école maternelle (3 classes) - cette dernière se trouvant dans "la Rotonde" - édifice de plan circulaire placé au centre de la composition, qui accueille également le réfectoire, les cuisines et la chaufferie. L'école comporte aussi trois logements de directeurs et un logement de concierge, à l'est. En 1962, l'école remporte le prix de l’Équerre d'Argent, décerné par le comité de rédaction de la revue L’Architecture française. Créée dans le cadre des normes et des plans-types mis au point par le Ministère de l’Éducation nationale à partir de 1952, elle se démarque en effet par un audacieux travail d'étagement des volumes. Utilisant la pente naturelle du terrain, les architectes Paul Herbé, André Aubert et Jean Le Couteur rattrapent la différence de niveau entre l'aile sud des garçons et l'aile nord basse des filles grâce à la rotonde de la maternelle, qui présente un étage de soubassement. Les cours de jeux propres à chaque aile sont également établies à des niveaux différents et séparées, non par des clôtures, mais par le dessin même des talus, traités en pelouses. A la rentrée scolaire de 1965, l'école accueille 812 enfants.En 1977, l'organisation du groupe scolaire est modifiée par la construction d'une école maternelle à part entière, plus à l'est, ouvrant sur l'avenue Georges Clemenceau. Elle est conçue par les architectes J-P. et J. Chauliat.En 1989, l'école des Blagis est entièrement restructurée : une galerie couverte est construite entre l'aile sud et la rotonde et l'aile nord est affectée au centre social et culturel des Blagis. Les abords du groupe scolaire sont également remaniés, rendant difficile la perception des différences de niveaux du projet d'origine.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; parpaing de béton

Matériaux de la couverture

Matériau synthétique en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de soubassement

Typologie de couverture

Terrasse

Commentaire descriptif de l'édifice

Le plan du groupe scolaire est simple : deux ailes longitudinales disposées de manière légèrement décalée, reliées entre elles par une rotonde. Son architecture est représentative des normes édictées par le Ministère de l’Éducation nationale à partir de 1952 : ossature métallique apparente sur une trame étroite d' 1,75 m, remplissage des façades en parpaings de béton recouverts de petits carreaux de grès cérame blanc, menuiseries et escaliers métalliques, couverture formée de bacs autoportants d’aluminium. Le remplissage des façades est néanmoins interrompu à près d'un mètre de la toiture, afin de ménager une baie haute continue en bandeau sur tout le pourtour des bâtiments. La rotonde centrale se distingue par son étage de soubassement, qui abritait à l'origine le réfectoire et les cuisines, accessibles de plain-pied. Les classes situées à l'étage étaient desservies par le grand escalier métallique extérieur.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Représentation non figurative

Description de l'iconographie

Au titre de la procédure du 1% artistique, deux sculptures en béton ont été réalisées en 1957 par Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq : le Soleil et Orphée.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Philippe Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/4
Détail de la sculpture : le Soleil.
Détail de la sculpture : le Soleil.
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue latérale de la sculpture en béton : le Soleil.
Vue latérale de la sculpture en béton : le Soleil.
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue générale de l'une des sculptures réalisées pour le groupe scolaire en 1957, au titre du 1 % artistique, par Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq : le Soleil.
Vue générale de l'une des sculptures réalisées pour le groupe scolaire en 1957, au titre du 1 % artistique, par Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq : le Soleil.
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue générale de l'école et de sa rotonde.
Vue générale de l'école et de sa rotonde.
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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