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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecolombier dit de Saint-Eutrope
colombier dit de Saint-Eutrope

Référence de la notice
IA91000280
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 novembre 2000
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Auduc Arlette
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
colombier dit de Saint-Eutrope
Appellation d'usage
colombier de Saint-Eutrope
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
colombier
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Essonne (91) ; Saint-Germain-lès-Arpajon ; rue de la commune de Paris
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Arpajon
Adresse de l'édifice
commune de Paris (rue de la)
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Nom de l'édifice
château dit de Chanteloup
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1740
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
Le colombier est le seul vestige du couvent de Saint-Eutrope dont la tradition attribue la fondation à la reine Jeanne de Navarre, épouse de Philippe le bel, qui fonda près du manoir de Chanteloup, une chapelle et une maladrerie. En 1518, François 1er échange cette terre contre la maison des Tuileries à Paris appartenant à Nicolas de Neuville dont les libéralités permettent à la maladrerie ou hôpital de Saint-Eutrope de s'accroître notablement. Par lettres du 14 avril 1504, Louis XII avait confié son administration aux Soeurs Grises Hospitalières du Tiers Ordre. Le couvent et l'hôpital restèrent en fonction jusqu'à la Révolution. En 1792, Antoine Denis Chabanel, propriétaire du château de Chanteloup, accroît la superficie de son parc en rachetant le monastère et en le faisant raser. Seul subsiste le colombier qui avait été entièrement reconstruit en 1740, comme le prouve le devis des "réparations à faire aux bâtiments dépendant de Saint-Eutrope, fait par le sieur d'Avillers, architecte juré des Eaux et Forêts", le 25 mars 1740, conservé dans les archives de la famille de Noailles.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
meulière ; grès ; enduit ; ardoise
Matériaux de la couverture
tuile plate
Typologie de la couverture
toit conique
Commentaire descriptif de l'édifice
Le colombier a conservé son gros oeuvre de meulière recouvert d'enduit, aux ouvertures présentant un bel encadrement en grès. Un triple rang d'ardoise souligne encore la corniche. Celle-ci marquait la limite d'une "serre" voûtée au rez-de-chaussée où l'on gardait les fruits pendant l'hiver. Le colombier proprement dit occupait la partie supérieure qui a gardé sa charpente et ses boulins en terre crue. A la suite d'actes de vandalisme, les ouvertures ont été murées.
Technique du décor porté de l'édifice
menuiserie
État de conservation
mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique, intérêt, protection et label
Élément remarquable dans l'édifice
charpente
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1998
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA91000280
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 novembre 2000
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Auduc Arlette
Mentions légales
© Inventaire général
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