Usine de bonneterie
Usine de bonneterie Cheviron
Usine de bonneterie Cheviron
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Vescemont ; 12, 14 rue de la Rosemontoise
Anciennement région de : Franche-Comté
Territoire de Belfort
Giromagny
Rosemontoise (rue de la) 12, 14
1983 AD 37, 39
En village
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; logement patronal ; transformateur ; garage
4e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
L'usine de bonneterie est fondée par Albert Cheviron vers 1890. L'entreprise est spécialisée dans la fabrication de chaussettes et bas. Deux autres usines de bonneterie sont successivement ouvertes, à Giromagny (90) en 1923, puis à Plancher-les-Mines (70). La société est transformée en SARL dans les années 1930 sous le nom de Les fils et gendre d'Albert Cheviron. L'usine de Vescemont, dirigée par Lucien Cheviron, se tourne vers la fabrication et la confection de vêtements pour femmes et de tissus de laine en tous genres. Malgré la construction d'un nouvel atelier de fabrication après la Seconde Guerre mondiale, la bonneterie ferme ses portes en 1954. Les bâtiments sont vendus l'année suivante et occupés par diverses sociétés : fabrique de chips, fabrique de pompes à chaleur (Garnerot), fabrique de menuiserie industrielle (Verlin), puis négoce de matériaux de construction. Les bâtiments appartiennent aujourd'hui à des particuliers et n'abritent plus d'activité industrielle. Une machine à vapeur autorisée en 1893 (la chaudière servant également à la vaporisation des articles de laine et de coton). Présence d'une machine à vapeur des Ets Paron à Troyes (10) en 1908. 23 personnes en 1892, 30 vers 1948.
Grès ; brique ; béton ; parpaing de béton ; enduit ; essentage de tôle ; moellon ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; verre en couverture
1 étage carré
Shed ; toit à longs pans ; croupe
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les ateliers de fabrication sont en rez-de-chaussée couverts de sheds et de toits à longs pans. Ils sont construits en brique, moellon de grès et parpaing de béton, avec enduit ou essentage de tôle. Le logement patronal possède un étage carré et un toit à croupe.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1999
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1999
Favereaux Raphaël
Dossier individuel