Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale saint-Jean-Baptiste
église paroissiale saint-Jean-Baptiste






Référence de la notice
IA88001124
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
16 juillet 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Henry Jean-Yves
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale saint-Jean-Baptiste
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Jean-Baptiste
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Vosges (88) ; Colroy-la-Grande ; chemin de Devant l'Eglise ; Devant l'Eglise
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Lorraine
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Provenchères-sur-Fave
Canton
Provenchères-sur-Fave
Lieu-dit
Devant l'Eglise
Adresse de l'édifice
Devant l'Eglise (chemin de)
Références cadastrales
1988 B 681
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
cimetière
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1772
Commentaire concernant la datation
date portée
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
La communauté de Colroy-la-Grande est une annexe de la cure de Provenchères-sur-Fave jusqu'en 1710 où est érigé le vicariat de Colroy-Lubine, elle est séparée de Lubine en 1803 (?). Eglise reconstruite en 1772 sur les plans de l'architecte Carbonnar par les entrepreneurs Joseph Stegmiller et Joseph Mengin (maître maçon et tailleur de pierre à Saint-Dié) , seule les fondations de l'ancienne tour sont réutilisées. Dés 1686 le clocher de l'ancien édifice situé sur le choeur "menace ruine par le haut" (ADV G513) , l'autorisation de reconstruire est donnée par le chapitre de Saint-dié en 1770 dans un mémoire "attendu que le choeur est trop petit pour célébrer avec décence l'office divin et que la nef est insuffisante pour contenir le paroissiens, que l'église entière est vielle et caduque, les réparations urgentes et très considérables, il a été ordonné que les paroissiens pourvoiraient pour la reconstruction de leur église, il n'y a que la construction de la neffe et de la tour qui les concerne ; messieurs du chapitre comme décimateur sont obligés à celle du choeur ". L'architecte Carbonnar dresse les plans et suit les travaux, dans procès verbal de visite il note que "le choeur est très mal construit, mur du fond en biais, le mortier manque de chaux, les piédroits des doubleaux sont alternativement de 18 et 24 pouces". Les travaux d'entretien se succèdent : 1833 : remplacement des bardeaux de la toiture nord de la nef, 1856 : réparation du beffroi et des cloches, 1869 : remplacement des boiseries du choeur, 1871 : remplacement de l'horloge, 1879 : demande de réparation urgente car "la nef entière menace de s'éfondrer", 1882 : construction de la deuxième sacristie. En 1884 de gros travaux sont entrepris pour consolider la charpente, les arcs et les cintres grâce à la pose de gros fer et à la plâtrerie complète de l'édifice (choeur, nef, 15 cintres de fenêtre, 30 retombées formant chapiteau, 18 chapiteaux et pilastres). Les travaux seront complétés par le murage de l'imposte de l'imposte de la porte latérale et la niche des fonds baptismaux et par la pose de vitraux en grisaille dans le choeur. Les dommages de la guerre 1914-1918 sont importants : toiture de la nef et du dôme endommagées, cloches emportées, horloge, vitraux détruits (13 sur 15) , lézardes dans l'arc entre la tour et la nef, sur le coté de la tour, autel latéral gauche détruit, maître autel détérioré. Les travaux qui suivront seront radicaux : démolition des pilastres et de l'ancienne voûte, maçonnerie en brique de la partie supérieure des murs latéraux et construction d'une nouvelle voûte en béton armé et métal déployé, cerclage de la tour (401923 F.).Au milieu du 20e siècle, la charpente est à nouveau entièrement reconstruite, des poutres en béton traversent transversalement l'édifice, elles servent d'appui à des pignons maçonnés en parpaings sur lesquels reposent les pannes de la charpente.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile mécanique
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe polygonale ; bulbe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre
Commentaire descriptif de l'édifice
Eglise à nef de plan rectangulaire, tour clocher et tour d'escalier hors oeuvre, à portail néo-classique et choeur pentagonal.
Technique du décor porté de l'édifice
décor stuqué ; vitrail
Commentaire d'usage régional
église grange,chevet polygonal
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général£Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63

Référence de la notice
IA88001124
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
16 juillet 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Henry Jean-Yves
Mentions légales
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