Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecouvent de capucins Sainte-Barbe
couvent de capucins Sainte-Barbe

Référence de la notice
IA88000453
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 juin 2012
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
couvent de capucins Sainte-Barbe
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
couvent
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de capucins
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Barbe
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Vosges (88) ; Plombières-les-Bains ; route de Luxeuil ; rue du Marais
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Lorraine
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Plombières-les-Bains
Adresse de l'édifice
Luxeuil (route de) ; Marais (rue du)
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 18e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1649 ; 1719 ; 1720 ; 1770 ; 1811
Commentaire concernant la datation
porte la date ; daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par travaux historiques
Description historique
Le couvent des capucins fut fondé en 1649 par François du Chesne, curé de Docelles (88). Celui-ci fit par testament en 1651 un don de 5000 francs pour aider à bâtir l'église à la dédicace de sainte Barbe où il fut enterré. Le couvent fut construit à l'emplacement de l'ancienne maison de ville et de l'école, entre la rue des Marais (aujourd'hui rue des Sybilles) et le rue de Luxeuil. L'église est bénite en 1655. L'hospice qui s'y trouvait ne recevait que des curistes religieux. En 1664, 1668, 1674, le duc de Lorraine autorisa les capucins à aménager un bain dans leur établissement mais celui-ci ne put être réalisé. Vers 1700, fut découverte dans le jardin une source "savonneuse" qui coulait dans une grotte et dont l'eau était accessible du public. En 1719, l'église est agrandie par Pierre Salmon, entrepreneur à Remiremont qui se fournit en pierre de taille auprès de Joseph Nurdin, tailleur de pierre à Remiremont. La charpente est réalisée par Pierre Henry de Granges-sur-Vologne. Le nouveau bâtiment est bénit le 21 décembre 1720 (date portée, élément conservé au Musée de Plombières). En 1740, l'intendant Chaumont de La Galaizière autorise l'usage des eaux thermales. A la suite de l'inondation de 1770, le couvent est restauré par l'architecte Jean-Louis Deklier-Dellile, la façade est alors alignée et le plan remanié. A la Révolution, les 5 moines présents quittent les lieux. Il est envisagé en 1790 d'installer les militaires en cure dans les locaux laissés vacants. L'église sert d'église paroissiale de 1796 à 1805 puis est utilisé comme théâtre où jouent les troupes ambulantes. Les bâtiments conventuels vendus en 1794 sont transformés en distillerie et en brasserie puis détruits en 1811 après leur acquisition par l'Etat. A leur emplacement est construit le Bain National. Le jardin, ouvert au public dès l'époque des capucins, a partiellement survécu sous le nom d'ancien jardin des capucins puis jardin de la Préfecture. Il a été réduit lors la construction de l'actuelle route de Luxeuil et la réalisation du square Louis Français. Les capucins ont donné leur nom aux bains situés en face de leur couvent : le bain des pauvres, ou petit bain devenu par la suite une annexe du bain tempéré (étudié cf IA88000461) et à un passage qui existe toujours. L'église, construite le long de la rue des Marais était composée d'un seul vaisseau s'achevant par une abside à trois pans et bordée au sud par un cimetière clos. Elle était éclairée par quatre baies en plein cintre percées dans les murs gouttereaux et une dans l'abside. Le couvent se composait de trois corps de logis à un étage carré autour d'une cour. Un réfectoire, une bibliothèque (à l'étage) et 7 chambres s'y trouvaient. Au-delà de l'Augronne, s'étageaient sur la pente quatre jardins clos et une charmille.
Description de l'édifice
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré
État de conservation
détruit
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1999
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général£Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63

Référence de la notice
IA88000453
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 juin 2012
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général
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