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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineusine de porcelaine dite Fabrique de Montjovis, actuellement immeuble à logements dit Résidence le Parc Montjovis
usine de porcelaine dite Fabrique de Montjovis, actuellement immeuble à logements dit Résidence le Parc Montjovis






Référence de la notice
IA87000200
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 janvier 2004
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Pillet Frédéric
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
Désignation de l'édifice
Titre courant
usine de porcelaine dite Fabrique de Montjovis, actuellement immeuble à logements dit Résidence le Parc Montjovis
Appellation d'usage
Fabrique de Montjovis ; Résidence le Parc Montjovis
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
usine de porcelaine
Destination actuelle de l'édifice
immeuble à logements
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 26 avenue Montjovis
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Limoges
Canton
Limoges-Centre
Adresse de l'édifice
Montjovis (avenue) 26
Références cadastrales
2002 BE 535
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
four industriel
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1849 ; 1891 ; 1925
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
L'usine de porcelaine dite Fabrique de Montjovis est fondée en 1849 par Jourde et Delotte. Les exploitants s'y succèdent rapidement : Paturet en 1855, Achille Chabrol en 1862, A. Soudanas en 1868, Brissaud et Cie en 1871, H. Dorat et Cie en 1876, Morel et Cie en 1880, Bourdeau en 1881, Boisbertrand et Theilloud en 1885. Gustave Vogt, fils d'un importateur américain installé à Limoges depuis 1852, forme avec son associé Emilien de Tressemanes la société Tressemanes et Vogt. Ils acquièrent la Fabrique de Montjovis en 1891. A cette occasion une partie de l'usine est démolie et reconstruite. En 1919 Martial Raynaud, alors directeur d'un atelier de décoration rue Saint-Paul, rachète l'usine. A partir de 1925 il acquiert de nouveaux terrains autour de l'usine en vue de son extension, qui atteindra 12 000 m2 au total. La société Raynaud et Cie est créée en 1925. En 1952, André Raynaud succède à son père à la tête de la société, qui se place au troisième rang des fabricants de porcelaine de Limoges. A partir de 1972 il redéveloppe l'usine. Bertrand Raynaud, fils d'André, est nommé Directeur Général en 1985. En 1999 l'entreprise Raynaud et Cie s'installe dans la commune voisine d'Isle. La Fabrique de Montjovis est rasée la même année, à l'exception d'un four daté probablement de 1856 (date rapportée) , conservé et utilisé depuis plusieurs décennies comme élément symbolique de l'entreprise. Depuis, le site est occupé par la résidence le Parc de Montjovis.£Jusqu'au début des années 1920, la Fabrique de Montjovis ne dispose que d'un seul four. En 1923 et 1929 Martial Raynaud fait construire deux fours à flamme renversée de 100 m3 appelés fours n° 1 et 2, le numéro 3 désignant le vieux four du 19e siècle. Le projet de construction d'un four-tunnel alimenté au gaz de ville est élaboré puis abandonné au début des années 1950. En 1958 André Raynaud établit 3 fours-cellules à gaz à l'emplacement du four n° 2 (ainsi que des machines Roller automatiques) , et en 1956 un des quatre premiers fours-tunnels à gaz de Limoges.£L'usine emploie 87 personnes en 1852, entre 70 et 90 dans les années 1860, 78 en 1870, 70 en 1891, 300 en 1926 (dont 120 femmes) , 180 en 1947, 190 en 1950 (dont 75 ouvriers décorateurs) , 145 en 1957, 203 en 1972, 215 en 1985.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
brique ; métal
Commentaire descriptif de l'édifice
Le four à globe subsistant est en brique. Il est cerclé de fers plats. D'un diamètre hors-oeuvre de 6 mètres (5 mètres intérieurs) , il est constitué de deux chambres superposées, voûtées en calotte : la chambre inférieure appelée laboratoire pour la cuisson à 1400°C, la chambre supérieure appelée globe, pour la cuisson du dégourdi (première cuisson avant émaillage). L'ensemble est surmonté d'une petite cheminée en brique. Ce four a six alandiers. Restauré à des fins promotionnelles dans les années 1950 par André Raynaud, il est dégagé du bâtiment qui l'entourait, et orné du monogramme R en fer forgé. A cette occasion la date 1856 est rapportée.
Technique du décor porté de l'édifice
ferronnerie
Indexation iconographique
monogramme
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
four industriel
Observation concernant la protection de l'édifice
Le four rond à globe est le plus ancien des cinq derniers fours de ce type conservés à Limoges.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF
Lien vers le PDF de l'étude (dossier vert pour l'Inventaire)

Référence de la notice
IA87000200
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 janvier 2004
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Pillet Frédéric
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
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