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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecouvent de tertiaires régulières franciscaines, puis hôpital
couvent de tertiaires régulières franciscaines, puis hôpital






Référence de la notice
IA85000509
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 décembre 2002
Date de dernière modification de la notice
13 septembre 2012
Rédacteur de la notice
Réau Marie-Thérèse
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
couvent de tertiaires régulières franciscaines, puis hôpital
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
couvent ; hôpital
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de tertiaires régulières franciscaines
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Anne
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 40 rue Rabelais
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Fontenay-le-Comte commune
Adresse de l'édifice
Rabelais (rue) 40
Références cadastrales
1812 E 1 à 6 ; 1843 G2 734 à 751, 758 à 769 ; 1984 AH 271
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
chapelle ; cloître
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
4e quart 20e siècle
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Description historique
Les tertiaires régulières franciscaines, appelées "Tiercelettes", fondèrent leur premier couvent dans le faubourg du Puits-Saint-Martin en 1460, à proximité de celui des cordeliers, après une tentative infructueuse en 1326. Suite à la dégradation des bâtiments pendant les guerres de Religion, les soeurs s'installent au nord de l'actuelle rue Rabelais vers 1630, près du nouveau couvent de cordeliers. Plusieurs documents authentiques, notamment l'inventaire des biens de la communauté, dressé en 1790, permettent de reconstituer l'histoire des deux monastères successifs. L'emplacement du premier couvent, décrit avec précision dans les textes et dit "à la Santé", peut être identifié avec ce qui deviendra, après le départ des religieuses, l'hôpital de la Santé ou sanitat (voir dossier). La construction du second monastère, rue Rabelais, par la supérieure Anne Duclos, est datable du deuxième quart du 17e siècle. L'acquisition des terrains a lieu en 1624 et 1625. L'évêque de Maillezais autorise l'édification du couvent en 1625, celle de l'église en 1629. Cette dernière, placée sous le vocable de Sainte-Anne et de la Bienheureuse Vierge Marie, est consacrée le 26 mars 1635 par l'évêque de Maillezais, comme le prouve l'acte original conservé dans les archives de l'hôpital ; la date du 13 mai 1659 avancée par Benjamin Fillon est erronée, le document en question se référant en réalité au transfert du jour de la fête de dédicace de la chapelle. En 1642, les religieuses échangent les bâtiments de leur ancien couvent avec des terres. A la Révolution, le couvent n'est pas vendu comme bien national et, en 1798, la décision est prise d'y transférer les hôpitaux de la ville, précédemment dans le faubourg des Loges ; l'architecte Girard et l'ingénieur Champion de la Bretonnière sont chargés d'aménager les locaux. Tout au long du 19e siècle, des travaux sont réalisés. Les principales constructions, pour la plupart détruites par la suite pour moderniser l'hôpital, sont les bâtiments en U à l'est de la chapelle entre 1826 et 1843, le long bâtiment orienté nord-sud au cours de la première moitié du 19e siècle, la citerne en 1832 par l'architecte fontenaisien Joseph Babin. Un ambitieux projet d'amélioration de ce dernier bâtiment (hospice d'aliénés) , par l'architecte communal Auguste Garnereau en 1843, ne sera pas exécuté. Selon Robert Aujard, l'aile gauche de la cour d'honneur est refaite en 1885. Enfin, concernant la reconstruction de la chapelle en conservant certains éléments d'origine, les témoignages sont contradictoires (en 1855 par Auguste Garnereau selon le docteur Guerry, en 1862 par Mandin selon l'abbé Aillery). Cette chapelle possédait trois nefs voûtées en berceau et un choeur tréflé couvert de culs-de-four. Au 20e siècle, en particulier au cours de la seconde moitié du siècle, des destructions et de nouvelles constructions sont entreprises. En raison de la nécessité d'un nouveau bloc opératoire, en 1988 la chapelle est démontée, puis remontée à proximité, mais sans les voûtes en berceau ni le choeur tréflé de la chapelle du 19e siècle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile
Typologie de plan
plan régulier ; plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré ; comble à surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; noue ; croupe polygonale
Commentaire descriptif de l'édifice
Les bâtiments actuels de l'ancien couvent sont principalement couverts en ardoise : toits à longs pans à croupes et noues pour les bâtiments autour de la cour d'honneur, toit à longs pans à croupe polygonale pour la chapelle. Les autres bâtiments sont couverts en tuile.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1988/05/09 : inscrit MH
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA85000509
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 décembre 2002
Date de dernière modification de la notice
13 septembre 2012
Rédacteur de la notice
Réau Marie-Thérèse
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