Casino dit le grand casino des Sables d'Olonne

Dénomination de l'édifice

Casino

Appellation d'usage

Le grand casino des Sables d'Olonne

Titre courant

Casino dit le grand casino des Sables d'Olonne

Localisation

Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Les Sables-d'Olonne ; 1 promenade du Maréchal Joffre

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sables-d'Olonne (Les)

Canton

Les Sables-d'Olonne

Adresse de l'édifice

Maréchal Joffre (promenade du) 1

Références cadastrales

1981 AY 406

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Parc ; salle de spectacle ; souterrain ; serre ; garage ; logement ; court de tennis ; remise

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1875 ; 1951 ; 1998

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

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Description historique

En 1872, la Compagnie des Chemins de Fer de la Vendée acquiert un terrain sur le remblai des Sables-d'Olonne aux Ponts et Chaussées, en vue d'y faire construire un casino, neuf ans après l'inauguration de la gare. En 1875, la Compagnie fait construire quatre chalets sur le terrain, dont deux pour Petit de la Compagnie et un pour Leguay, futur exploitant du casino. La Compagnie finance les travaux du casino, dont les plans sont réalisés par l'architecte parisien Germain Sallard. L'entreprise générale est confiée à Gustave Eiffel, alors employé à la construction de ponts sur les lignes de chemins de fer en Vendée. L'établissement est inauguré pour la saison 1876. Après 1919, la période de gestion Audubon annonce un certain nombre de rénovations : électrification en 1920, transformation de la terrasse nord en jardin d'hiver en 1921, installation du cinéma muet en 1923, construction d'un court de tennis dans le parc en 1927. En 1938, Louise Chapautau cède la gestion du casino à la ville en rente viajère. En 1944, le casino est occupé par les armées belges et allemandes, puis est endommagé par les bombardements de l'été. Laissé à l'abandon pendant cinq années, il est démoli en 1950. En 1951, la ville décide de recontruire le bâtiment, jumelé à une piscine découverte. En 1953, l'architecte Maurice Durand collabore brièvement au projet avec les architectes Bertrand et Carrière, le sculpteur René Gourdon et le peintre Henry Simon. En 1954, la ville achète le casino à la Société Haas et Cie, puis fait remanier la façade en 1978. En 1997, le casino Durand est détruit. En 1998, un nouveau bâtiment construit par le cabinet d'architecture Durand est inauguré.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; brique ; ciment ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise ; zinc en couverture ; verre en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; toit polygonal

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution : escalier droit, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'élévation principale de l'édifice de 1876 construit sur un plan en T comporte une entrée centrale en rez-de-chaussée surélevé, surmontée d'un fronton à pavillons d'angle mauresques. La galerie frontale comporte en ses deux extrémités des rotondes métalliques. En arrière, la salle de théâtre élève l'ensemble d'un étage carré, surmonté d'un toit pyramidal avec verrière. L'édifice de 1951 présente un volume régulier avec rotonde latérale à larges baies.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; céramique ; ferronnerie ; vitrail

Indexation iconographique normalisée

Fronton ; fleur ; ornement à forme végétale ; rinceau

Description de l'iconographie

Sujet : fronton, support : pavillon central de l'élévation antérieure ; sujet : marguerite, support : frise haute du pavillon d'entrée de l'élévation antérieure ; sujet : acanthe, support : lambrequin métallique des pavillons d'angle, sujet : rinceau, support : vitrail des baies du rez de chaussée et de la terrasse.

État de conservation (normalisé)

Détruit

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Delignon Gaëlle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70