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Plateforme ouverte du patrimoine

Bourg castral de Montbrien

Désignation

Dénomination de l'édifice

Bourg castral

Appellation d'usage

Montbrien

Titre courant

Bourg castral de Montbrien

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; La Verdière

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Canton

Rians

Lieu-dit

Saint-Jean

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Château fort ; église

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Ce castrum appartint d'abord au lignage de Pontevès. En 1033, "quando fuit sturnum ad castrum Brusonem" (lorsqu'il y eut une bataille à Montbrien) Adalgarda, veuve d'Arbert de Pontevès, accompagnée de ses fils (Augier, Jaufre et Fouque) et de son petit-fils (Isnard Bellet, fils de Jonas) donna à l'abbaye de Lérins l'église Saint-Pierre de Brauch. En 1109, les fils d'Audibert Bellet (fils d'Isnard Bellet) cédèrent à la même abbaye une propriété "in quodam suo castro nomine Munbruso" et renoncèrent aux impositions qu'ils exigeaient précédemment des hommes du lieu. Les mêmes fils d'Audibert Bellet, Guigo de Monte Busone et ses frères Fulco et Usclat, souscrivirent en 1113 la donation de la seigneurie d'Envessènes. Ce sont probablement les mêmes personages que dénonce une lettre du pape Honorius II en 1124 qui ordonne à l'évêque de Fréjus de sévir contre P. de Lançon, la femme de Guillem Augier (petit-fils d'Arbert de Pontevès) et les chevaliers "de Monte Brisone" qui ont détruit par le feu les villages de Brauch et d'Albiosc. Au milieu du 13e siècle, on retrouve Montbrien parmi les biens confisqués par le comte de Provence sur Boniface de Castellane. Le village est encore vivant, mais annexé à la Verdière, comme d'ailleurs celui de Brauch situé un peu plus à l'est. Son territoire s'étend sur le plateau au nord, à l'ouest et au sud du Grand Blé. Parmi les 36 habitants soumis au paiement d'un cens, "Isnardus de Monbriso" paraît être un descendant de la branche locale du lignage de Pontevès. La date de la désertion n'est pas connue. Les recours de feux conservés (à partir de 1471) ne connaissent que la Verdière. S'il ne s'est pas maintenu durant la crise de la fin du Moyen Age, le village de Montbrien a pu être partiellement réoccupé au 16e ou au 17e siècle. Il figure néanmoins comme ruiné sur la carte de Cassini.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre sèche

Commentaire descriptif de l'édifice

Piton ; altitude : 513 m ; 75000 m2. Sur le sommet, éboulis informes entrecoupés de quelques fragments de murs très arasés. Sur la pente sud, vestiges de l'église : une partie du mur gouttereau sud de la nef, en moellons grossièrement assisés, conservée sur une hauteur d'environ 2 m, cuvette d'éboulis et trace de l'abside. En contrebas, adossées à la pente, ruines de maisons. Matériel : céramique grise médiévale.

Commentaires d'usage régional

Type roque

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Intérêt de l'édifice

Site archéologique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée (?)

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sauze Elisabeth

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66