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bourg castral de Riboux

Inventaire

bourg castral

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Riboux ; Casaux (les)

Var

Beausset (Le)

Casaux (les)

isolé

château fort ; église

daté par source

Associé à Maulne et à Taillane dans les documents du 10e et du 11e siècle, "Ribols" ou "Ribuls" est qualifié de villa en 984 et n'est plus ensuite qu'un simple territoire confondu avec celui, voisin, de Maulne, borné à l'est par le Latay, à l'ouest par le mont Cuchar (Cuques, colline sur la limite actuelle entre Cuges et Riboux) , dans lequel divers coseigneurs, descendants ou alliés des vicomtes de Marseille, donnent à Saint-Victor des terres et une partie des droits seigneuriaux : en 1087 Raimond de Gémenos et ses frères, en 1096, Jaufre et Guigo de Signes. En 1150, un arbitrage de la cour comtale restitua aux moines les droits que ceux-ci détenaient dans les territoires de Signes, Maulne et Riboux et que leur avaient enlevés Guillem de Signes et son fils Jaufre. Les droits du monastère ne semblent plus avoir été contestés par la suite, peut-être grâce à un échange : les seigneurs de Signes auraient abandonné aux Victorins leur part de Riboux en échange de celle que les moines possédaient sur Maulne et Taillane. On voit en effet, dans la seconde moitié du 12e et au 13e siècle, les Signes disposer en faveur des chartreux de Montrieux du pacage de Maulne et de Taillane, qui ont été annexés au territoire de Châteauvieux, alors que Riboux n'est jamais cité dans le cartulaire de la chartreuse. On ne possède aucune estimation de la population de cette localité, sans doute exempte en tant que bien d'Eglise, durant le Moyen Age. Les affouagements de la période moderne lui attribuent 12 familles en 1698, 11 en 1728, 60 habitants en 1765. L'éloignement a sans doute contribué à maintenir Riboux au rang des communes alors que sa population n'a jamais atteint 100 habitants.

calcaire ; moellon ; pierre sèche

Croupe aplatie ; altitude : 572 m ; superficie : 500 m2. Vestiges d'une tour rectangulaire, d'environ 12 m de long sur 4 m de large et 3 à 4 m d'élévation ; les murs sont parementés des deux côtés en moellons équarris, y compris les chaînages d'angle ; sur le petit côté sud, une grande brèche marque l'emplacement de la porte (fragment de piédroit en place) ; sur le mur ouest, archère en fente courte (murée) à ébrasement interne ; à l'intérieur, retraite des murs destinée à l'assise d'un plancher. A peu de distance vers le sud-ouest, vestiges très arasés d'un autre bâtiment de forme et de dimensions indéfinissables. Matériel : tuile ronde, céramique vernissée verte et brune (pisane) , amphores.

type villa

vestiges

2002

site archéologique

propriété privée (?)

enquête thématique régionale ; castra désertés du Var

dossier individuel

2002

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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