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bourg castral d'Orgnon

Inventaire

bourg castral

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Saint-Zacharie ; Orgnon

Var

Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Orgnon

isolé

château fort ; église

daté par source

Le castrum d'Orgnon, mentionné à partir de 1040, formait une seigneurie distincte de celle d'Auriol, qui englobait au 11e siècle Saint-Zacharie et la majeure partie de son bassin. Propriété de Saint-Victor de Marseille, le lieu abritait 29 feux de queste en 1303-1304, 28 feux en 1315-1316 . Il fut déserté vers 1428 et son territoire rattaché à celui de Saint-Zacharie. Achard, qui fournit cette information, nous apprend aussi que l'église d'Orgnon fut détruite en 1609 par des soldats et que son emplacement n'était plus connu en 1787. Le prieur faisait célébrer des messes durant l'été dans la chapelle de l'ermitage construit sur la hauteur, au-dessus des ruines du village où l'on distinguait encore les rues. La chapelle Notre-Dame d'Orgnon, bâtie au 17e siècle sur les ruines du château contient probablement des remplois de celui-ci (claveaux de la porte). Le reste des matériaux et la majeure partie des vestiges du village ont dû servir à construire l'actuelle bastide. Le site a été classé en 1935.

calcaire ; moellon ; pierre sèche

Entablement rocheux ; altitude : 462 m ; superficie : 600 m2. Sur le sommet du rocher, l'église Notre-Dame d'Orgnon est entière, composée d'une nef et d'une abside polygonale, accostée au sud d'un petit corps de bâtiment. La construction paraît moderne, sinon en totalité, tout au moins dans sa partie supérieure : des brèches dans l'enduit de revêtement montrent une maçonnerie de blocage au sommet des murs, un parement de moellons assez peu soigné à la base, mais la porte, sur la façade occidentale, conserve un arc à claveaux longs extradossés. Autour de la chapelle, le rocher paraît nu, mais une exploration plus poussée des parties encombrées de végétation révèlerait peut-être des traces aujourd'hui invisibles. Le sentier d'accès à la chapelle, qui escalade le flanc sud en escalier, est en partie taillé dans la roche et en partie assis sur des murets de soutènement. Au pied sud du rocher, derrière les bâtiments de la bastide moderne qui occupe le lieu, des anfractuosités de la falaise, quelques pans de murs arasés et des éboulis sont les seules traces visibles de l'ancien village.

type roque

vestiges

2000

site classé

site archéologique

propriété privée

enquête thématique régionale ; castra désertés du Var

dossier individuel

2002

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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