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Plateforme ouverte du patrimoine

Bourg castral de la Martre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Bourg castral

Titre courant

Bourg castral de la Martre

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; La Martre

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Canton

Comps

Lieu-dit

Castellas (le)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Château fort ; église

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Le "castrum de la Martre" figure dans la liste des castra du diocèse de Fréjus dressée en 1232-1244 et dans les enquêtes sur les biens comtaux de 1252 et de 1278. A cette dernière date, le seigneur, Boniface de Gaubert, ne résidait pas à la Martre ; les 35 foyers du village, la plupart très pauvres, étaient tenus de contribuer à l'entretien du mur d'enceinte et de la tour du château. Son église paroissiale appartenait au chapitre de Fréjus et était desservie par un vicaire, "vicarius de Martre", taxé 25 sous en 1274 et 17 sous en 1351. L'abandon total du village perché date du 17e siècle, au terme d'un processus de déperchement commencé probablement dès le 16e siècle. L'agglomération actuelle s'est formée autour de l'église Notre-Dame de Pierrelongue, où la paroisse a été transportée à la même époque. Achard témoigne du déplacement de l'habitat : il pouvait encore voir les ruines du village, qui servirent de carrière de pierre pour la construction de Château Rima (bastide seigneuriale, au pied du site) , et l'ancienne église Saint-Blaise transformée en ferme.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon

Commentaire descriptif de l'édifice

Piton aplati ; altitude : 1065 m ; superficie : 20000 m2. Les ruines du château occupent la plateforme sommitale triangulaire, isolée au nord et au sud par les falaises, à l'ouest par un large fossé ; on voit encore d'amples pans du mur d'enceinte parementé en moellons équarris et assisés, percé de petites meurtrières en fente très courte et flanqué à l'angle sud-ouest d'une tour carrée qui abritait probablement le dispositif d'entrée ; à l'intérieur, le couvert végétal ne laisse apercevoir que quelques éboulis sur une épaisse couche de décombres. A l'ouest du fossé s'étend un espace plat assez grand, apparemment vide (basse-cour ?). En contrebas à l'ouest, le village occupe la pente architecturée en terrasses successives ; il n'en reste que des éboulis informes, à l'exception d'un bâtiment ruiné, situé au bord de l'abrupt méridional ; ce bâtiment rectangulaire, d'environ 5 m de large sur 10 de long, a conservé une partie de ses murs peu épais (0, 50 m) en moellons bruts ou à peine équarris, percés au sud d'une fenêtre dont subsiste un piédroit en pierre de taille. Matériel : tegula, tuile ronde.

Commentaires d'usage régional

Type oppidum

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sauze Elisabeth

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66