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église paroissiale Saint-Georges

Inventaire

église paroissiale

Saint-Georges

Occitanie ; 82 ; Albias

Terrasses et Vallée de l'Aveyron ouest

1809 B 182 ; 2005 AI 125

en village

4e quart 17e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

2e moitié 20e siècle

1687 ; 1860 ; 1880

porte la date ; daté par source

Sesquières (architecte) ; Brécy (architecte) ; Malbert Pierre (entrepreneur) ; Mauméjean (mosaïste) ; Gaillard-Lala (peintre)

attribution par source ; signature

Selon Florent Hautefeuille, l'église Saint-Georges est associée à la fondation de la bastide vers 1280. Elle constitue une annexe de l'église du doyenné de Cayrac. En 1621, lors des guerres de Religion, le village et l'église sont détruits par les troupes royales du duc de Mayenne. D'après C.P. Bedel et C. Bru, les travaux de reconstruction de la nouvelle église sont achevés en 1687. En 1859, les architectes Sesquières et Brécy sont chargés d'établir un cahier des charges et un devis estimatif en vue de la reconstruction de la façade et du clocher de l'église. Le devis estimatif daté de juin 1859 précise que "l'ancien clocher, une partie de la toiture et un pignon de la façade en brique" seront détruits et que d'autres travaux de réparations à l'intérieur de l'église seront effectués. La date "1860" portée sur la clef du portail marque la fin de cette campagne de travaux. Comme le montre le plan cadastral de 1809, l'église représentée à cet emplacement, adopte alors un plan en croix latine avec un chevet plat. Celui-ci est remplacé, en 1880, par un choeur à pans coupés néo-gothique. Par ailleurs, l'ouverture obturée visible sur l'élévation sud-est, éclairait à l'origine un nef unique. Les chapelles sont en effet des adjonctions datant d'une des campagnes de construction de la seconde moitié 19e siècle. Une carte postale du début du 20e siècle présente l'église avec un portail couronné d'un fronton. Celui-ci masquait en partie la rosace. Il est probable que les mosaïques de l'atelier "MAUMEJEAN" (la mosaïque du portail est signée) aient été ajoutées lors des modifications apportées à cette partie de l'édifice. Les peintures intérieures datant du milieu du 20e siècle, sont l'oeuvre de Gaillard-Lala. Elles ont été, pour l'essentiel, conservées et consolidées durant la dernière campagne de travaux menée en 1989 durant laquelle les murs intérieurs qui portaient probablement un décor peint ont été réenduits.

brique ; enduit

tuile creuse

plan allongé

1 vaisseau

voûte d'ogives

élévation ordonnancée

toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; flèche polygonale

L'église, de plan allongé, ferme l'îlot central du bourg d'Albias. Elle comprend une nef à quatre travées courtes prolongée par un choeur à cinq pans tourné au sud-ouest. La nef est bordée de six chapelles latérales. Le toit est couvert de tuile creuse : deux longs pans sont placés sur la nef, une croupe polygonale au-dessus de l'abside. Le clocher-tour est surmonté d'une flèche polygonale. Les élévations sont bâties en brique. Les murs des volumes en appentis qui abritent les chapelles et la sacristie sont construits avec un mélange de brique de différentes qualités. Certaines, brûlées, de qualité médiocre semblent être des réemplois. Le calcaire de Septfonds est quant à lui employé de façon sporadique, il est visible sur la façade du porche : clef de l'arc du portail, premières assises, etc. La façade orientée au nord-est présente une ordonnance très simple ; au dessus du portail, le mur percé d'une rose est sommé d'un fronton. Le portail est couvert par un arc en plein-cintre au-dessus duquel se développe un entablement. Des fenêtres à arc en plein-cintre ornées de vitraux éclairent l'église. A l'intérieur, la nef et l'abside sont voûtées d'ogives qui retombent sur des piliers massifs adossés et peints. Les murs sont pourvus d'un chemin de croix.

mosaïque ; vitrail ; sculpture ; peinture

Christ glorieux ; saint ; croix pattée ; représentation non figurative ; ornement géométrique ; ornement végétal ; vie du Christ

La mosaïque du portail représente le Christ en gloire au dessus duquel est inscrit "Venez à moi vous tous qui souffrez". La mosaïque à gauche du portail figure sainte Rafine et celle située à droite saint Georges. Dans la nef et l'abside, les ogives et les piliers placés à la retombée des voûtes reçoivent un décor peint de motifs géométriques et de motifs végétaux stylisés. La clef de voûte de l'abside est, quant à elle, décorée d'une croix pattée. On retrouve également ce motif gravée sur la clef du portail. Des panneaux peints représentants des scènes de la vie du Christ ornent les pans coupés de l'abside.

église clocher-tour

2006

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2006

(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie

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