Demeure
Demeure
Occitanie ; Tarn (81) ; Dourgne
Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
Dourgne
Bastide (la)
1833 A 217, 219, 221, 223, 224, 226, 227, 228, 230, 233, 234, 236, 237, 239, 241 ; 1999 A 121, 122, 115, 113, 423
Isolé
Écurie ; pigeonnier ; puits ; bassin ; croix de chemin
18e siècle (?) ; 19e siècle
1736
Porte la date
En 1752, la Bastide appartient à Jean-Jacques Fabre, riche négociant drapier dourgnol. Il y possède "une métérie en solier et en peseing, grande borde, patus, jardin et terre" et aussi "une maison de campagne en peseing et en solier, métérie, grange, borde, pigeonnier, four et fournial, estables, patus, jardin, terres et preds". En 1833, le plan cadastral signale que la Bastide est la propriété de Jacques-Antoine Fabre, propriétaire à Dourgne. La ferme avec ses bâtiments épars est alors composée de cinq maisons d'habitation, deux granges, un four, un pigeonnier et quatre bâtiments non identifiés. Les bâtiments ont alors une organisation bien différentes de celle d'aujourd'hui. Les trois corps de bâtiments actuels ont donc dû être reconstruits en même temps dans la seconde du moitié du 19e siècle par Emile Fabre probablement vers 1867 comme l'indique la date portée sur le corps de ferme. La famille Fabre était aussi propriétaire du château de Massaguel à partir de 1768. Seul le pigeonnier, ou tout au moins une partie, pourrait subsister de la ferme du 18e siècle : il porte la date gravée de 1736 sur l'une des quatre colonnes qui le supportent.
Calcaire ; schiste ; quartz ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
Tuile creuse ; matériau synthétique en couverture ; ardoise
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe
La ferme de la Bastide constituait un domaine agricole important. Elle est composée de trois corps de bâtiments principaux. La demeure, qui se situe au centre, est environnée par un jardin paysagé avec 2 bassins, un grand puits et une bambouseraie. De chaque côté se trouvent deux longs corps de bâtiments. Celui de l'est abritait les écuries et l'autre à l'ouest est un édifice agricole particulièrement long avec, entre autres, étables, granges et logements pour le personnel. Un autre puits, plus petit est situé à proximité de l'édifice agricole. La demeure, dont la façade principale ouvre au sud, présente une élévation ordonnancée avec des encadrements d'ouverture en pierre de taille et deux hauts niveaux habitables qui lui confèrent un statut de maison de maître. Sa toiture à longs pans et croupes est recouverte de tuile creuse. Les écuries possèdent une élévation symétrique organisée de part et d'autre d'une grande arcade centrale. Elles sont caractérisées par un décor en terre cuite que l'on retrouve sur les encadrements des ouvertures et les chaînes d'angle en brique harpée, sur la génoise soulignée par une frise de denticules et sur le bandeau qui court sur toute la longueur, au niveau de l'appui des ouvertures du 1er étage. La toiture est couverte en évrite ; seules les croupes sont en tuile creuse. Le pigeonnier sur piliers circulaire possède un toit à 4 versants surmonté d'un lanternon et couvert d'ardoise en écaille.
Propriété privée
2004
(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2004
Servant Sonia
Dossier avec sous-dossier
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